Ce n’est pas que tu hésites entre le blanc, le rosé ou le rouge, entre le vin d’Alsace, de Bourgogne, de Bordeaux, de Loire, de Languedoc ou de Provence. Non ton hésitation tiendrait plutôt à ta stabilité. A vrai dire ma chérie, tu es entre deux vins, ni vraiment sobre (oh la la non), ni vraiment ivre. Mais en tous cas dans un état qui ne te permet pas de prendre le volant. Ton mari conduira. Il est encore plus éméché que toi ? Alors je ne vois qu’une solution : demander à un ami de venir vous chercher.
- Tu lui donneras, si j’ose dire, un pot de vin, une gratification. Dans ce cas tout à fait normale et légale.
- Vous n’avez pas su vous modérer, c’est le moment où jamais de sortir cette expression : vous n’avez pas mis d’eau dans votre vin.
- Et attention aux confidences : “in vino véritas”. La vérité sort de la bouche des poivrots.
- Mais que veux-tu ? Quand le vin est tiré il faut le boire. Il faut s’assumer jusqu’au bout.
- Tâche quand même de te rappeler : qui a bu boira. Tu risques de recommencer. Or on ne nous le répète de tous les côtés : “Il faut boire avec modération”. Ce qui ne signifie heureusement pas “ne pas boire du tout” !