Maine, J. Courtney Sullivan

Publié le 16 juin 2014 par Mango
Après avoir beaucoup aimé Les débutantes, le premier roman de J. Courtney Sullivan,  c’est avec un grand plaisir que j’ai lu  Maine,  son  second ouvrage et que je lirai  le troisième qui vient de sortir: Les liens du mariage. J’aime les thèmes choisis, le style et les  personnages. Cette  histoire de famille sur trois générations,  autour d’une belle propriété familiale de vacances, à Cape Neddick, dans le Maine, m’a passionnée. Au départ comme à la fin,  il y a Alice, la mère et la grand-mère qui accueille  tour à tour chaque été ses enfants et petits enfants  dans sa maison si convoitée. A quatre-vingt-trois ans, veuve et solitaire pendant le reste de l’année, elle s’est rapprochée du jeune père Donnelly, très dévoué à la paroisse auquel elle vient de léguer toute sa propriété sans même avertir ses enfants. Les fermetures de plusieurs églises voisines l’ayant bouleversée, elle espère ainsi contribuer  à sauver la sienne. C’est l’intrigue principale qui se déroule du mois de mai au moment où cette décision a été prise jusqu’au 15 août suivant, jour de l’Assomption quand Alice, la mauvaise mère, la belle méchante agaçante personne se retrouve seule à prier dans son église. Entre temps on aura connu et suivi les vies de ses enfants, essentiellement   celles de Kathleen, sa fille mal aimée qui vit loin d’elle, avec son second mari, dans sa ferme d’élevage de  vers de terre,  Maggie, la fille de celle-ci, la douce  qui pleure le départ de son ami, enceinte d’un enfant qu’elle décide de garder, celle aussi de Ann Marie, sa belle fille, l’impeccable,  l’irréprochable, qui s’occupe de tout et de tous et qui vient d’être choisie pour la finale des Maisons de poupées, ce dont elle est très fière. On se doute bien que la découverte de la perte de la maison  et du cottage du Maine où ils aimaient se retrouver chaque été aura des conséquences terribles pour chacun d’entre eux et on attend avec impatience leurs retrouvailles. L’attente est longue un peu trop parfois mais rien n’aurait pu m’empêcher d’aller jusqu’au dénouement, cette famille étant presque devenue la mienne le temps de ma lecture. De surprises  en révélations sur les uns et les autres, je n’ai vraiment pas été déçue. J’ai aimé. Beaucoup . Maine, J. Courtney Sullivan Camille Lavacourttraductrice Poche, 2011, 600 p. Date de parution: 30/4/2014 Deuxième participation au challenge de Bianca: Un pavé par mois