Penny Dreadful // Saison 1. Episode 7. Possession.
Je crois qu’il est facile de voir que Penny Dreadful est devenue une série pour Eva Green et son talent. En tout cas, Penny Dreadful a su faire
quelque chose de brillant dans cet épisode avec Vanessa Ives qui donnerait bien envie que la saison ne s’achève pas avec le prochain épisode. Bien au contraire. Cet épisode fait en sorte de ne
pas trop s’éparpiller non plus ce qui permet de donner aussi à la série un certain sens du rythme, des conséquences des actes précédents tout en confrontant également tout le monde au fait que
Vanessa est complètement possédée. La possession est un angle parfait à la fois pour ce temps, pour cette série mais aussi pour donner l’occasion au téléspectateur de voir quelque chose de
légèrement différent de ce qu’il pourrait bien avoir l’habitude de voir. Car mine de rien, Penny Dreadful a toujours su plus ou moins chambouler la vie de ses personnages au
travers de ce que celle-ci raconte. On ne sait pas si Eva Green sera de retour l’année prochaine et je dois avouer que cela m’embête énormément car j’ai bien envie qu’elle
revienne mais vu que la saison la met étonnamment en avant, c’est presque trop beau pour être vrai qu’elle puisse survivre.
Ce qui rend Eva Green aussi brillante dans cet épisode c’est le fait qu’elle puisse passer de la femme vulnérable, proche de la fin de sa vie à cette femme possédée qui saute
comme Peter Parker dans tous les coins d’une pièce avec un regard de clown ravagé. Mais c’est aussi ce qui rend le personnage de Vanessa aussi fascinant et donc Penny Dreadful
efficace. Vanessa ne peut pas contrôler ses forces et le récit parvient à mettre tout cela en exergue de façon assez malicieuse. C’est donc un épisode cohérent du début à la fin et qui surprend
par sa furieuse envie de nous donner l’impression que tout n’est pas si facile que ça non plus. La fluidité de cet épisode surprend car il se rapproche de ce que Penny Dreadful
avait déjà pu faire dans l’épisode 1.05, un épisode aussi centré sur le personnage de Vanessa mais plus particulièrement son passé. De son côté, plus on apprend de choses sur Sir Malcolm et plus
le pauvre semble complètement désoeuvré. Il réunit alors Victor et Ethan afin de tenter de l’aider à s’en sortir mais ce n’est pas facile. Associant alors le côté démoniaque de la série avec son
aspect plus tendrement dramatique, l’esthétique adoptée est fascinante.
Note : 10/10. En bref, brillant.