Le WWF-Mozambique a mené une étude à partir de vues aériennes prises dans le Parc national des Quirimbas fin 2013. Près de la moitié des éléphants aperçus du ciel étaient en réalité à l’état de carcasse.
Or, ces décès sont très probablement liés au braconnage et ces pertes auront des effets dévastateurs pour la population. ONG, experts et représentants de plusieurs gouvernements se sont réunis justement cette semaine à Maputo, au Mozambique, dans le cadre d’un atelier organisé par le WWF Afrique du Sud et le Ministère de la Coopération économique allemand. Avec pour objectif, identifier des solutions pour empêcher ces attaques renouvelées sur les populations d’éléphants et de rhinocéros d’Afrique Australe.
Les pachydermes sont victimes de massacres ailleurs aussi dans le monde. Chaque année, 12.000 éléphants sont tués afin de fournir les 120 tonnes d’ivoire destinées à satisfaire l’insatiable appétit de l’Asie pour les défenses d’éléphants.
La CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora) a interdit le commerce international d’ivoire afin de combattre le commerce illégal en 1989. Néanmoins, dans les pays où les autorités de gestion de la nature sont peu financées, le braconnage reste un problème chronique. Plusieurs marchés d’ivoire florissants mais non contrôlés continuent à exister dans certains Etats. Ces marchés alimentent le commerce illégal à l’échelle internationale.
Les problèmes rencontrés par les éléphants en Afrique et en Asie sont variés et complexes. Le WWFtravaille à la conservation des éléphants sur les deux continents, avec trois objectifs: l’augmentation des capacités d’intervention dans chaque Etat, la diminution des conflits entre humains et pachydermes, et la réduction du commerce illégal.
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