genre: péplum
année: 1962
durée: 1h35
l'histoire: Hercule, mi-Dieu, mi-homme, parcourt le monde antique pour détruire le mal et faire régner la justice. Au royaume d'Arpad, il rencontre la Princesse Knydia, qui s'entoure d'un conseiller hideux voulant s'approprier le pouvoir et qui se nomme Mevisto.
la critique d'Alice In Oliver:
Suite du cycle consacré aux péplums avec Hercule se déchaîne, réalisé par Gianfranco Parolini en 1962. A la fin des années 50, le héros de la mythologie, Hercule, triomphe au cinéma sous le visage de Steve Reeves, certes très impressionnant pour ses qualités physiques et athlétiques, mais bien piètre acteur. Toutefois, l'interprète se révèle tout de même charismatique dans le rôle du demi-dieu bodybuildé. Pourtant, après quelques années de bons et loyaux services, Steve Reeves abandonne le personnage d'Hercule. De ce fait, les producteurs varient les interprètes.
En l'occurrence, dans Hercule se déchaîne, c'est un certain Brad Harris qui assure la relève. Toutefois, l'acteur n'en est pas à son premier coup d'essai. En effet, l'année d'avant, donc en 1961, Brad Harris avait déjà interprété notre demi-dieu musclé dans Samson contre Hercule et dans Goliath contre les géants. Pour le dernier film cité, le nom d'Hercule sera racheté par les studios Universal.
Ce qui oblige certaines productions à changer leur titre au dernier moment. En résumé, Goliath contre les géants aurait dû s'intituler "Hercule contre les géants".
D'ailleurs, Hercule se déchaîne constitue également le dernier film de Brad Harris dans le rôle de notre demi-dieu de service. Parmi la distribution, on trouve un autre visage qui va devenir connu par la suite, à savoir Serge Gainsbourg, qui interprète donc le grand méchant de l'histoire, un certain Mevisto, un nouveau conseiller qui cherche à prendre le pouvoir par des ruses machiavéliques.
Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Hercule, mi-Dieu, mi-homme, parcourt le monde antique pour détruire le mal et faire régner la justice.
Au royaume d'Arpad, il rencontre la Princesse Knydia, qui s'entoure d'un conseiller hideux voulant s'approprier le pouvoir et qui se nomme Mevisto. Autant le dire tout de suite, il ne s'agit pas d'un très grand péplum ni d'un très grand "Hercule".
C'est même un sérieux nanar, toutefois moins drôle que La Vengeance d'Hercule et Le Triomphe d'Hercule. C'est un petit nanar quoi, assez longuet par moment, et qui ne vaut que pour les performances athlétiques de son personnage principal, encore une fois mis à rude épreuve.
Sincèrement, il n'y a pas grand chose à retenir de ces nouvelles aventures de notre guerrier mythologique, si ce n'est que notre héros affronte un lion soi-disant affamé mais curieusement assez statique (en tout cas, peu mobile) ainsi qu'un homme-singe ou une sorte de gorille moisie.
L'interprétation est au mieux très médiocre. Si Brad Harris fait le job, Serge Gainsbourg se révèle peu convaincant (pour être gentil) dans le rôle du bad guy de service. On comprend mieux pourquoi ce dernier a vite abandonné le cinéma pour se consacrer davantage à la musique.
Bref, un nanar amusant malgré lui qui devrait avant tout séduire les irréductibles du genre.
note: 05/20
Note nanardeuse: 12.5/20