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BIG BAD WOLVES – Lior Ashkenazi – Rotem Keinan

Par Justinteresting @chantalsutton1

 

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L’histoire : Une série de meurtres d’une rare violence bouleverse la vie de trois hommes : le père de la dernière victime qui rêve de vengeance ; un policier en quête de justice qui n’hésitera pas à outrepasser la loi ; et le principal suspect – un professeur de théologie arrêté et remis en liberté suite aux excès de la police. Forcément, ça ne peut pas donner une enquête classique…

 

Interdit aux moins de 16 ans

Que vous dire de BIG BAD WOLVES dès lors que Quentin Tarantino l’a qualifié de «possible meilleur film de l’année » ? Uniquement vous conseiller de n’aller le voir qu’en sachant bien à quoi vous attendre.
Les réalisateurs
Navot Papushado et Aharon Keshales vous mettent dans l’ambiance dès les premières scènes du film : des petites filles sont décapitées puis leurs corps sont abandonnés ainsi, de sorte que la police puisse les retrouver. Sauf que l’assassin psychopathe conserve les têtes en guise de trophée, empêchant ainsi les familles endeuillées d’enterrer le corps de l’enfant dans son intégrité.  

Avec ce petit préambule, vous avez bien compris que le sujet est «touchy» et que vous allez stresser tout au long du film : «âmes sensibles s’abstenir ».

Mais ce n’est pas tout. BIG BAD WOLVES raconte ensuite la violente et inévitable spirale de destruction de trois personnages : le suspect numéro un, professeur de théologie, le père endeuillé d’une des petites filles en quête de vengeance et l’impétueux officier de police en charge de l’affaire. Violence visuelle carrément insupportable.

Vous avez beau vous dire que «ce n’est que du cinéma », vous ne pouvez pas vous empêcher de vous demander ce qui a bien pu se passer dans la tête de ces réalisateurs (tout à fait sympathiques au demeurant dans la vraie vie) pour monter un film sur une histoire aussi monstrueuse.

J’avoue que cinématographiquement c’est très bon, mais il serait dommage d’aller voir le film sans être préparé psychologiquement à l’horreur qui va vous être proposée. Tarantino ou pas, ce film n’est pas à mettre devant n’importe quels yeux. De plus, pour «alléger » l’énormité de l'histoire, les scénaristes la saupoudrent d’humour afin de donner un peu de respiration à ce drame. Heureusement d’ailleurs, parce cela permet au spectateur d’aller tout de même jusqu’au bout de cette histoire gore. Toutefois, cette dérision instillée dans certaines scènes ne réussit quand même pas à faire avaler la pilule d’un film si poignant sur un sujet aussi sensible que le meurtre d’enfants.

Voilà, vous savez tout pour ne pas choisir d’aller vous angoisser sur cette histoire sordide (sauf si vous êtes amateurs de film d’horreur – après tout, il en faut pour tous les goûts). Justinteresting ne vous a écrit cet article que pour vous prévenir avant sa sortie en salle et ne vous conseille pas d’aller vous stresser sur un scénario aussi tordu.En salle mercredi 2 juillet

   

Date de sortie

2 juillet 2014 (1h50min) 

Réalisé par

Aharon Keshales, Navot Papushado

Avec

Lior Ashkenazi, Rotem Keinan, Tzahi Grad

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