Comment vas-tu vieille branche?
Dis!
Prête moi donc ta plume l'oiseau,
pour inscrire sur la ramure du tonneau
et
à tire larigot
tous les maux
du sel de la terre,
toutes ces phrases suspendues
en équilibre précaire
sur le fil des idées
ployant sous
le poids des paradoxes
de notre gouverne.
La mienne bien sur.
La tienne pour sur.
La leur forcément.
Personne n'est à l'abri de l'harmonie du désaccord,
du chaud effroi,
du rire aux larmes,
de l'Absurde pour l'autre
qui hausse le ton en même temps que les épaules.
Bel ensemble
qui me ressemble,
qui nous assemble
et nous déchire
Ta raison
en sourdine
envisage
que je me bats avec des moulins d'avant,
des croutons de Panurge
trempés dans la soupe
à faire chabrot,
les pieds ancrés sur une terre rabattue
depuis si longtemps
que...
Ô ma doue
ça fricote avec...
bouh!
un tel dérisoire ...
à s'habiller
chez soldé
et as de pique.
la vérité
c'est comme la morale
à Léo
-toujours celle d'un voisin-
Dis!
Prête moiencore
ta plume, l'oiseau,
que
je largue encore un mot
et frise le ridicule
avec mes poils de luc.
Et si je me trompe...
Ben
c'est ptêt
parce que
tout bonnement
j'ai du nez
genre:
- nez nu phare-
qui éclaire dans le dos
comme toutes les histoires que l'on se raconte.
Hein(g)?
Pour se rassurer.