Depuis quelques jours, notre quotidien nous menace. Il annonce l'arrivée des pluies torrentielles de juin, la saison des pluies de prune est à nos portes. Oh, nous ne trépignons pas d'impatience de vivre dans l'humidité permanente. Cette saison n'est pas très agréable, on bousille ses chaussures, on attrape un gros rhume d'être toute mouillée sous une ventilation bien fraîche, toute une série d'inconvénients que j'ai découverts en 2011 et dont j'ai parlé ici.
On sentait bien débarquer l'avalanche de prunes, il faisait collant, lourd et étouffant, avec ici et là une pluie hostile, mais rien de bien alarmant. Je m'impatientais presque, bien au sec dans mes nouvelles chaussures de toile, que les trombes d'eau nous arrosent et qu'on en finisse. Pourtant, il manquait quelques degrés, Celsius ou Fahrenheit qu’importe, pour que la situation soit insupportable, comme dans mon souvenir. En juin 2011, j'avais écrit " la pluie s’arrête pendant cinq minutes et il fait immédiatement 35°C ...", cette année nous avons rarement dépassé les 30°C. Rapporter temps qu'il fait pour s'en souvenir, c'est aussi à cela que sert un blog.
Magasins et établissements publics mettent
à notre disposition 2 types de sacs en plastique,
pour les longs parapluies et les pliants.
Vers le 15 juin, nous avons subi l'arrivée des termites, nous obligeant à manger à l'intérieur pendant quelques jours. Les marchands de raquettes pulvérisatrices d'insectes les ont ressorties des stocks, le Chinois n'ayant pas besoin de cours de marketing. Mais rien d'alarmant. D'ailleurs, ces termites étaient bien timides et ont disparu de la circulation.
Des bandes de tapis nous évite de nous étaler sur le marbre
des centres commerciaux
Et ouf, elle est arrivée, la pluie. Torrentielle, comme vache qui pisse. Une fois qu'il ne me restait plus que des chaussures en toile, c'est malin. J'ai noté un bon conseil, emballer mes pieds et mes chaussures dans des sacs en plastique.