Power // Saison 1. Episode 3. This is Real.
50 Cent ou Curtis Jackson pour les intimes s’est offert une petite apparition dans la série qu’il produit. Une apparition qui a quelques conséquences
intéressantes sur le récit mais je dois avouer que j’aurais adoré qu’il devienne l’un des grands manitous de la saison. Cela aurait été beaucoup plus plaisant à mon goût. Mais peu importe, de
toute façon on sent que la série garde plus ou moins ce personnage dans la poche en attendant de l’utiliser très probablement prochainement. Le problème pour Ghost maintenant c’est de trouver un
juste milieu entre tout ce qui se passe dans son club et le fait qu’il soit en train de se repentir petit à petit. Enfin, en apparence car il ne peut pas se libérer de ce monde tout de suite. Ce
serait bien trop facile. En tout cas, la série semble plutôt bien dépeindre l’horreur de son monde, notamment du point de vue de cette scène de torture assez horrible qui va emmener ce pauvre
homme à la mort mais qui va aussi donner envie à Ghost de changer ses méthodes. C’est fini maintenant le Ghost que l’on avait envie de redouter. Il veut tout partager avec ses associés et que la
violence soit assouplie. Tout cela permet de changer le visage de cet homme qui dans le premier épisode tuait plus ou moins quelqu’un de sang froid. C’était d’ailleurs terrible et c’est même
cette scène qui symbolique parfaitement la volonté de changement de Ghost.
Pour ce qui est de la relation entre Ghost et Tasha, Power parvient justement à mettre sur le devant de la scène les problèmes relatifs à cette relation. Ce n’est pas prêt de
s’achever et le petit face à face (règlement de compte si l’on peut dire) que les deux personnages vont avoir dans l’épisode était finalement assez sympathique dans son ensemble. Le temps passe
et la série ne cherche pas vraiment à prendre son temps ce qui est une très bonne chose, surtout qu’il est appréciable de voir que les femmes sont aussi des personnages forts dans
Power. La série ne cherche pas à les rendre bien moins passionnantes que les autres, surtout notre enquêtrice pourrait jouer un rôle de plus en plus important par la suite. C’est
d’ailleurs pour ça que j’apprécie le rôle d’Angela dans cette relation. Power créée donc volontairement une sorte de triangle amoureux. Ce n’est pas une mauvaise idée, bien au
contraire, mais cela permet aussi de mettre en exergue le fait que finalement cette série a beaucoup plus à dire que l’on ne pourrait le penser. Au premier abord je ne m’attendais pas du tout à
ce que le tout prenne une forme aussi intéressante au fil du temps. Mais je constate que c’est réussi.
Note : 5.5/10. En bref, une construction toujours aussi intéressante.