Il regarde les dames toutes nues dans les livres.
Et, surtout, il a fait à Dieu une promesse qu’il va certainement ne pas tenir.
Le petit Jean-Louis a toutes les bonnes raisons pour aller cuire dans les marmites de l’enfer. Pourtant, quelquefois, il va au ciel. Quand Alfred Cortot lui joue Chopin, quand Luis Mariano lui chante La Belle de Cadix…
Après ses démêlés avec un père alcoolique (Il a jamais tué personne, mon papa), ses démêlés avec le Père éternel.
Avis : Un tout petit livre qui se dévore. Comme souvent avec les livres de Jean-Louis Fournier, les chapitres sont hyper courts, ne se suivent pas forcément et sont composés de petites anecdotes. Plutôt drôle pour la plupart, bourrée d’ironies pour d’autres et quelques unes assez triste aussi, c’est un vrai régal à lire. Jean-Louis nous raconte ici son enfance en appuyant plus particulièrement sur son éducation religieuse donnée par sa mère, sa grand-mère et les curés de son école privé. Il nous parle des bêtises qu’il faisait pour se faire remarquer, de son petit frère, de ses désirs et envie, et surtout de sa peur parfois d’aller en enfer.
C’est tellement sympa à lire, une fois plongée dans le livre, difficile d’en ressortir sans avoir tourner la dernière page (qui arrive vite vu que le livre est très – trop – court). J’aime beaucoup l’écriture de cet auteur qui nous transporte à chaque fois. Ce livre est plus joyeux que d’autres qu’il a écrit, on traverse son enfance (comme dans « il a jamais tué personne mon papa ») mais d’une façon plus positive, cette fois-ci je n’ai pas versé de larmes.
Certaines anecdotes m’ont vraiment fait marrer et d’autres m’ont ému, comme la première où il prie pour que sa mère rentre (en plus je me suis aussi un peu reconnue là, quand je stress parce que mes parents sont en retard ou quoi).
En tout cas c’était encore un vrai plaisir, j’adore cet auteur.