Des souterrains londoniens aux sombres dédales vénitiens en passant par les plaines glacées et sauvages d’Amérique du Nord, ils rencontreront des créatures aussi effrayantes que fascinantes et réaliseront que les mythes ne meurent jamais : ils se métamorphosent.
Avis : un livre qui m’a beaucoup plu de par son ambiance et ses personnages. Composé de diverses nouvelles – qui se suivent – on fait la rencontre ici de deux homme : Manfred, psychiatre et Wolfgang un noble. Ces deux messieurs ont la réputation de mener des enquêtes, mais pas n’importe lesquels, en effet ils se retrouvent toujours le nez dans des histoires louches, de vampire, de wendigo, et d’autres mystères. Ce qui m’a le plus intéressé dans ces histoires ce n’est pas tant l’enquête que la réaction des deux hommes. Ils font la rencontre d’une souris géante, et décide de l’inviter chez eux (puis quand celle-ci se met à parler, ils n’ont aucun problème avec ça). C’était très drôle. Leur espèce de nonchalance face aux mystères était super sympa, et j’ai bien aimé leur façon de prendre les choses.
J’ai dévoré avec plaisir chacune des nouvelles, je voulais toujours en savoir plus sur Manfred et Wolfgang (particulièrement sur lui car il semble avoir des pouvoirs et être un peu plus qu’humain, même si on n’en sait guère plus). D’autant plus qu’ils sont souvent accompagnés dans leurs aventure du souriceau géant du nom d’Ernest et de Wilhelmine la gouvernante de Wolfgang qui est un peu sorcière sur les bords. Je ne me suis pas tellement attachée à la femme, même si je ne saurais pas dire exactement pourquoi ? Peut-être parce que je trouvais qu’elle trichait un peu ? Mais par contre j’ai beaucoup aimé Ernest et sa passion de la lecture.
Lors des nouvelles il arrive que l’on croise des personnages connus (réels ou fictifs) tel que Bram Stoker ou très succinctement Sherlock Holmes. Cela encore l’histoire dans une sorte de réalité un peu étrange, j’ai eu l’impression d’une sorte d’univers parallèle à dire vrai, dans une époque que j’apprécie beaucoup.
La relation entre Manfred et Wolfgang est géniale, une amitié sincère, une véritable entraide, autant dire qu’ils sont toujours (ou presque) fourrés ensemble, et se soutiennent, mènent l’enquête ensemble, vivent ensemble. Wolgang est très protecteur vis-à-vis de Manfred. Et les deux font une formidable équipe (qui s’agrandit avec Ernest et Wilhelmine).
J’étais vraiment triste d’arriver à la fin, j’aurais voulu que ça dure, qu’on en sache plus sur les personnages, qu’on voit d’autres enquêtes et voyages, je me suis tellement attachée à l’ambiance et aux personnages que franchement ça a été dur de les quitter comme ça.
Les enquêtes en elle-même se résolvaient assez vite, parfois grâce à la chance, parfois parce qu’ils mettaient en point un plan, mais c’était toujours tellement bien raconté que j’étais vraiment à fond dedans.
Un très bon moment de lecture.