On retrouve donc cette version modernisée de l’univers de Spider-Man et une approche plus contemporaine, visant à conquérir un jeune public parfois rebuté par quarante ans de continuité. Après l’arrivée du Super-Bouffon lors du tome précédent, la première moitié de cet album confronte Peter Parker à la redoutable mercenaire Silver Sable, engagée par le président de Roxxon Industries, qui s’interroge sur les interventions héroïques de Spider-Man. L’intrigue est assez classique, mais le fait de voir l’identité secrète de Spidey menacée est finalement assez intéressante.
À l’instar du troisième arc (« The Most Dangerous Game »), proposé dans le tome cinq d’Ultimate X-Men, la deuxième moitié d’album invite le lecteur à suivre cette émission de téléréalité sur l’île de Krakoa. Ce crossover avec les X-Men est plus porté sur l’action et permet de faire connaissance avec la version Ultimate de Deadpool. N’étant pas grand fan du personnage à la base, je n’ai pas non plus été emballé par cette version Ultimate assez pauvre, ni par ce scénario dynamique qui ne prend pas vraiment le temps d’approfondir les différents protagonistes.
Si ce tome permet à nouveau d’intégrer plusieurs versions Ultimate de héros Marvel (Morbius, le Rhino, le Vautour), notamment lors de l’Annual qui rassemble le Punisher, Daredevil et Moon Knight, l’intérêt principal de ce septième volume est la relation entre Peter Parker et Kitty Pryde et le « team-up » assez intéressant entre les deux super-héros. Cela permet à nouveau à Bendis d’approfondir le développement psychologique de Spidey et de ses proches. Le fait de s’intéresser à des amourettes d’adolescents, combiné avec l’approche "plus jeune" des personnages, colle parfaitement au ton très « teenage » de cette saga que j’apprécie finalement beaucoup.