Quand TF1 a lancé sa version de The Voice en 2012, Rubby a tenté l’audition à l’aveugle avec l’Empire State of Mind d’Alicia Keys et Louis Bertignac s’est retourné. L’adolescente de 16 ans a passé avec brio l’épreuve des battles et enchaîné les primes en interprétant Ben l’Oncle Soul, Beyoncé, Lady Gaga mais il n’y a rien à faire : devant ma télé, je ne buzzais pas. Régulièrement sauvée par le public, elle a néanmoins été éliminée en demi-finale face à Aude.
Mais il arrive parfois qu’il y ait un après-The Voice. Avec bien souvent le soutien de TF1 et/ou des coaches et la promotion en option, je vous l’accorde. Toujours est-il que la métisse aux yeux clairs a su se dégoter un deal avec Universal Music avec un album à la clé, avec un nouveau look en bonus, plus chaud, coloré, ludique et pétillant et, même si c’est la voix qui prime, elle gagne des points en capital sympathie en ce qui me concerne (y compris avec sa mini-série de présentation). Et en février 2013, Puremedias.com annonçait même qu’on y retrouverait Disiz, mais aussi Christophe Maé et Corneille. Récemment invitée dans Le Mag de NRJ 12, la chanteuse a en effet confirmé que les deux premiers lui avaient chacun écrit une chanson.
En studio, Rubby a également croisé le rappeur de mon coeur. Oui, oui : je parle bien de Wilow Amsgood, qui a d’ailleurs lui aussi signé avec Universal l’année dernière. Comme d’habitude, Monsieur était avec toute sa clique The Coolege. Résultat : le single Panique pas, avec Wilow en featuring, Artik-music à la plume, Digikid84 à la production et SJD derrière la caméra. Le titre est le premier extrait d’un album qu’elle décrit comme « electro-pical » (ça fera plaisir à ses origines martiniquaises !) et cette fois, je buzze Rubby !