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Sleepy Hollow (Saison 1)

Publié le 26 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Lors de l’annonce du projet de l’adaptation de Sleepy Hollow (le livre qui est aussi devenu un film de Tim Burton par la suite) j’avais peur. Encore plus car derrière cette série se cachait tout de même Alex Kurtzman et Roberto Orci, les deux co-créateurs de Fringe (avec J.J Abrams) qui ont aussi pondu quelques films dispensables au cinéma. Peu importe, j’avais peur mais mes peurs s’étaient aussi plus ou moins confirmées avec cette bande annonce étrange. Puis est venu le temps de découvrir le premier épisode de la série, terriblement fun et outrageusement fou. La série s’est permis toutes les folies tout en créant une mythologie sur les chapeaux de roues. J’ai d’ailleurs adoré le fait que la série ne semble jamais perdre de temps avec ses personnages. On se retrouve alors avec un duo des plus charismatique composé d’Ichabod Crane (incarné par Tom Mison), devant d’un autre temps et puis du lieutenant Abbie Mills (incarnée par Nicole Beharie) de la police de Sleepy Hollow. Le duo fonctionne car d’un côté il y a un personnage qui est en plein choc des cultures (ce qui permet de faire des tas de blagues potaches réussies, surtout avec le talent de Tom Mison) et d’un autre un personnage qui tente de comprendre ce qui se passe mais qui va rapidement prendre conscience de tout ce qui se passe.
D’ailleurs, j’aime beaucoup ce que Sleepy Hollow tente de faire avec sa propre mythologie. Que cela soit avec le Cavalier sans Tête ou encore avec Henry Parrish (introduit vers la fin de la saison et incarné par le brillant John Noble), sans compter que certains intervenants de la saison comme Andy (incarné par John Cho) font de ce spectacle quelque chose de grandiose. Il y a des moments particulièrement jouissifs, notamment dans les premiers épisodes où Sleepy Hollow ne cherche à laisser aucun répit aux téléspectateurs. Puis d’un coup la mythologie de la série devient un peu plus sombre et complexe. On n’a pas souvent le temps de tout assimiler d’épisodes en épisodes mais le téléspectateur est happé par ce qui se passe et du coup, il est impossible de passer à côté. Je ne pouvais pas demander mieux de la part de cette série en tout cas qui sait pertinemment comment s’y prendre pour nous offrir de nouvelles questions aux réponses que l’on peut avoir. Agrémentée de quelques solides flashbacks, la mythologie de la série prend alors forme petit à petit, nous permettant de cerner un peu mieux ce qui se passe au sujet de Crane et surtout comment ils ont pu revenir à la vie des années plus tard.

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Je ne connais pas le livre mais je connais le film de Tim Burton. Afin de dénoter d’un point de vue visuel, Len Wiseman (Total Recall qui avait déjà mis en scène le pilote de Hawaii Five 0 pour le duo de créateur) a tenté d’apporter sa patte dans le pilote de la série. Il a donc imposé une vraie esthétique intelligente, à la fois sombre et coloré. C’est aussi pour ça que l’aspect plus fun de la série fonctionne terriblement bien. Si vous n’avez pas regardé Sleepy Hollow par peur d’être déçu ou bien de tomber sur une série ridicule, plonger la tête la première car on est très loin de la série ridicule que vous pensiez voir. C’est même au delà de l’aspect un peu fun assez intelligent. En effet, afin de mettre en scène toute la mythologie de la série, on ne pouvait pas attendre mieux que celle-ci cherche aussi à ne pas prendre ses téléspectateurs pour des crétins. Alex Kurtzman et Roberto Orci ont alors été épaulés par Phillip Iscove et surtout Len Wiseman (Underworld). J’ai maintenant hâte de voir ce que la saison 2 a en réserve pour nous bien que j’ai peur du fait qu’elle dure plus de 16 épisodes (fort de son succès, FOX s’est certainement sentie obligée d’en commander plus qu’il n’en fallait).
Meilleur épisode : 1.02 « Blood Moon »
Pire épisode : 1.07 « The Midnight Ride »
Place dans le classement de l’an dernier : Nouvelle entrée


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