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L'omerta des médias français autour des prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim semble levée maintenant qu'ils ont suspendu leur mouvement, épuisés par deux mois de grève.
Détenus en toute illégalité, ils dénoncent leur absence d'inculpation et de jugement. Cette grève de la faim était la plus longue jamais connue dans les prisons israéliennes. Son arrêt a un goût amer : les prisonniers souhaitaient interdire l'usage de la détention administrative ; ils n'ont pas gagné sur ce point.