Dans la logique économique et politique de "Guinée quel devenir", on pourrait toujours continuer à adjointe l’explication où le décryptage des nouvelles formes d’expression de la colère et le déchantement généralisé qui avait été mis à nus par une description assez spontanée, fidèle et réelle des véritables tenants du marasme économique et la léthargie politique générée par une conception du fait et de la chose politique, ainsi que ses corolaires, non pas comme des données contribuant à enrichir la bonne maîtrise des phénomènes économiques, politiques et sociaux, mais beaucoup plus je dirai comme des idées réactionnaires tendantes à affaiblir l’état et saper son enracinement entant qu’entité unie et socle de la construction de la nation.
Ce qui fait que l’état actuel des choses se trouve inspiré d’une tergiversation et d’une méconnaissance des outils fondamentaux à une assise bien souple d’une nation encline à favoriser la prospérité de toutes ses composantes et susciter l’émergence d’une diversité au mieux traductrice des aspirations universelles de bien-être, car le monde se trouve à un niveau d’évolution tel que la désuétude de la coexistence pacifique, la guerre froide, la disparition du mur de Berlin, l’écroulement de l’empire Soviétique et la conférence de la Baule soumettant la conditionnalité de l’aide Française à la bonne gouvernance pour tous pays Africains, nous font immanquablement penser progressivement à l’uni polarisation du monde, voir une disparition progressive ou prochaine des tendances politiques à travers même la nouvelle conception du jeu d’alliance et des projets de société émis de part et d’autre, comme l’avait peut-être mal prédit Karl Marx dans sa conception du communisme scientifique, mais cette fois-ci ramenée à une conception sociétale interne à un pays et son évolution vers des formes d’expressions politiques diversifiées et densifiées.
La Guinée tout comme la plupart des pays Africains nous apparaissent incapables à consolider le processus de démocratisation et favoriser la mise en branle d’une maturité tant clamée par certaines œuvres antérieurement produites sur les formes d’organisation sociales et politiques des grandes entités politiques d’avant-colonisation, en référence je citerai les importants travaux menés par C.A.Diop du Sénégal.
On en est donc non à la culture du compromis politique par exemple en Guinée, mais à celle de l’acceptation du jeu démocratique dans ses principes fondamentaux comme prélude de la consolidation des acquis en la matière ainsi qu’une condition de survie désormais de tout régime.
Après plus de 23ans de règne sans partage réel, le régime de Conakry apparemment autocratique et totalitaire continue son balbutiement et accumule son lot de mécontents et ses victimes qu’on ne serait plus loin de considérer comme des martyrs, parce que tombés sous la coupe odieuse des armes pendant qu’ils se battaient juste pour faire valoir leur liberté et exiger un contrat de société avec le gouvernement qui ne leur laissera plus en marge du bien-être sous toute sa forme.
De là, on s’est acheminé vers ce que moi j’appellerai en toute logique l’apogée du régime, parce que dénué de toute envie de renouveau réel et de consolidation de l’œuvre de démocratisation déjà entamée au point que la logique de la gestion politique et économique cohérente s’est désaltérée pour laisser place au désir de maintien par tous les moyens.
Après deux crises majeures d’implosions sociales en vingt trois ans, on semble toujours plongé dans l’obscurantisme suscité par le délice que le pouvoir génère comme mets habituel…..
Dans une approche purement dépourvue de tout laxisme et de tout suivisme, on pourrait adjoindre à la gamme de décryptage, les véritables aspects qui minent l’existence collective et rendent, dubitative toutes les pratiques, parce que germant sous le poids in considérable et indéfendable d’une gestion politique des clivages tendanciels, trop axée sur ce que la révolution nous aurait amené, à appeler les carcans de la démagogie, du mensonge et des méthodes d’élimination et d’infiltration qui n’auraient, rien de compatible avec la culture du compromis et de la paix. Le gouvernement s’illustre de nos jours à travers des pratiques d’antan, qui n’auraient aucun impact sur la sûreté intérieur de l’état, mais plutôt hypothèquent l’aspiration supérieure que constitue le devoir de préservation des acquis obtenus à la suite de haute lutte, je voudrai parler des acquis qui constituent le socle du devenir collectif, vu sous tous les angles. On se serait activé, à faire rejaillir des formes désuètes du jeu d’alliance, du compromis, de la culture de la paix, ainsi que la poursuite du processus de démocratisation qui s’annonce non plus comme une forme de transposition de la volonté extérieure de domination, mais plutôt comme un gage de la survie collective, car aucune entité politique sur cette planète et en ce 21°siècle, ne saurait se mettre en marge du nouvel ordre économique, politique et diplomatique international. Par ailleurs, les principaux partis de l’opposition se sont laissés désemparer par ce jeu futile au point qu’ils en fournissent les substrats réels sans en être conscients. Ce qui fait qu’on est passé du jeu démocratique axé sur des principes de flexibilité et de conquête légale du pouvoir à une forme de lutte, qui s’impose, comme la traduction de l’anarchie et l’exercice du pouvoir assimilé au jeu d’influence, à l’existence des organisations secrètes, qui buttent tout sur leur passage. Sous le régime de Sékou Touré, on y adjoignait purement et simplement le terme "Tyrannie «Dictature «Totalitarisme" "Autoritarisme" que sais-je, encore, alors que de nos jours les mêmes pratiques sont observées sous toutes les formes. On apprend par ci par là, comme l’indique par exemple la dernière parution de l’hebdomadaire "Jeune Afrique «que les peulhs qui n’ont jamais présidés au destinée de la Guinée, seraient en passe de se faire une raison qu’ils estiment irrévocables, de mettre tout en œuvre, pour s’offrir la succession de Conté, pendant qu’au même moment, ils se livrent apparemment, une lutte âpre avec les malinkés pour des considérations, qui n’ont rien de rationnelles. De l’autre côté, on assiste à une décomposition des grandes formations politiques, telles que le PUP, qui n’arrive plus à gérer ses propres divergences internes et afficher un objectif clair par rapport aux prochaines échéances électorales. L’UFR s’offre une alliance de plusieurs partis, sauf que ce parti continue apparemment et toujours à éluder ce que moi j’appelle la bataille à la base, sans oublier la nouvelle stratégie à observer dans le cadre de sa survie, pour le simple fait que ce parti doit craindre un risque d’étouffement. On s’achemine alors vers une période assez critique et certainement assez révélatrice du manque de maturité politique et du jeu apparemment de la suprématie des uns face aux autres, car le sentiment ethnocentrique n’a pas encore fini d’étaler tous ses aspects négatifs, au regard des situations antérieurement vécues. Quand les uns s’estiment révoltés par la morosité politique et économique du pays, sans oublier la misère de la population, les autres se disent posséder toute la légitimité d’exercer le pouvoir, parce que soit disant, plus Guinéen que les autres…
Après avoir proposé une approche analytique de la situation politique, économique et sociale, ainsi que ses tenants, assortie de quelques propositions en matière de solution pouvant mener au déclic, me revoilà dans la phase inaugurale de la troisième partie complétant la trilogie que je m’étais projeté dans la logique d’une conception de l’ossature analytique du devenir de la Guinée.
Sur ce, je tiens à mettre en exergue la fourberie tant étalée à travers toutes les jonctions qui se font et se refont juste pour empêcher d’y voir clair, je veux parler du vrai auteur de toutes ces œuvres. Après avoir proposé deux partitions avec le titre "le dilemme Guinéen", je me sents dans le devoir moral de faire part à tous ceux qui me lisent que je n’ai aucun lien avec le gouvernement Guinéen, tout comme je n’ai encore noué aucune alliance avec l’opposition Guinéenne, que ce soit avec la diaspora ou les nationaux. Ce qui revient à dire que je demeure totalement indépendant dans mes prises de position, ce qui ne me met pas à l’abri d’un coup fourré et des exactions de tout genre, au regard notamment de mon âge(32ans) et mon refus justifié de me rallier sans connaître les véritables motifs. Sans extrapolation, je pense en être victime, pour avoir suscité, des réactions peu encourageantes de part et d’autre. Ainsi, je me suis retrouvé dans l’obligation de compter sur mes propres forces dans la logique de la défense par tous les moyens de mes productions intellectuelles et pour la reconnaissance de mon droit à part entière et inaliénable d’apporter mon appréciation sur le devenir de la Guinée comme tout Guinéen.
Sur ce, je vous fais cette observation juste pour attirer votre attention sur le fait qu’au cours de mes analyses, ainsi que mes activités sur le net, je me suis retrouvé à la base de l’utilisation pour la première fois de certains mots, qui ont de nos jours fait leur apparition sur le dictionnaire Français. Il suffirait pour s’en apercevoir de parcourir mes différents espaces perso. Je vous citerai juste: magnificence, fulminer etc.
Une fois de plus l’occasion se fait belle, de narrer la situation politique, sociale et économique de la Guinée, dans ce qu’elle présente de plus illustratifs des aspects explicatifs du dilemme, qui nous a promené d’année en année, de cause en cause, de réalité en réalité, de vague en vague, d’un état tantôt de semi croissance économique, à celui de stagnation économique, pour ne pas dire de régression, quand on sait que l’économie fournit pour une large part les substrats de la stabilité politique et sociale. On en est au stade où la situation ne présente plus de garantie réelle en matière de renouveau, encore moins, présager l’avènement d’une prospérité à tout point de vue, ce qui fait que les débats et les critiques deviennent une arme redoutable dans la logique d’infléchissement d’une pratique de gestion politique, économique et sociale, peu adaptée aux exigences nouvelles inspirées par les aléas et les contraintes qui se font jours. Pour peu que l’on s’y frotte, la réalité des choses s’offre à nous, comme un paravent non plus dissimulable, mais se vouant à la solde exclusive du vécu au quotidien des populations laborieuses, qui se font passer de conviction en conviction, sans jamais rien y comprendre. Après plusieurs tentatives d’exploration des possibilités d’action existantes, on se barricade toujours derrière la force trépidante des tenanciers d’un système présenté à chaque occasion comme un marbre doré, une merveille, à en croire, aux propos des plus virulents dans ce domaine. Depuis 1990, l’expérience des urnes se renouvelle, sans gage de survie de la transparence, encore moins de l’idéal politique. On allait apparemment de mal en pis, sans savoir trop à quoi nous en tenir. Voilà dans un contexte âprement contesté du point de vue des usages, que la nation s’apprête à négocier le virage de la troisième législature de l’ère soi-disant pluraliste. Est-ce vraiment l’appellation ou la dénomination appropriée? Nul pour l’instant, n’oserait se faire apitoyer en bradant l’étendard de l’idéal démocratique. Sur ce, après plusieurs reports, on s’achemine avec les mêmes déterminations du coté gouvernemental vers un nouveau chaos électoral, qui n’augure visiblement aucun consensus, aucune forme de compromis, car vouloir faire admettre qu’à ce stade actuel des choses, que plus de 80% des sièges de l’hémicycle reviennent sans ambages au gouvernement, ne peut refléter sous aucun prétexte, le niveau de contestation et d’implantation à l’échelle nationale des différentes formations politiques…
Au moment où la nation est entrain de vivre, les moments les plus critiques de sa courbe d’évolution politique, à savoir les difficultés d’organisation de la troisième législature, la dernière crise politique en date, la pauvreté grandissante due à une extrême précarité économique et sociale, la baisse continue en un mot des ressources de l’état due à une gestion morose des structures économiques, sans oublier la guerre de succession de Conté qui s’est ouverte bien avant même que la situation politique ne soit propice à une telle éventualité, le peuple se trouve pris au piège d’un problème dont l’ampleur et la délicatesse, ne sauraient laisser insensible plus d’un Guinéen, à savoir le retour à des considérations ethniques et régionales, dans les approches de la situation politique.
En effet, au vue et au regard de la situation actuelle, on constate une déliquescence même de l’analyse de la situation que présente les aspects de la sphère politique, en ce sens que les idéaux ne sont plus aptes à générer une divergence contenue de la vision politique et favoriser la consolidation du pluralisme. Les uns et les autres se livrent ainsi à une bataille qui ne présente aucun aspect de la lutte démocratique, mais fondée sur des considérations que nul ne saurait étaler au vu et au su de tout le monde.
Ainsi, on assiste à une sorte d’effervescence liée à l’ascension des uns et des autres, ainsi que la position sociale et l’appartenance ethnique, au moment où un besoin pressant de la culture du compromis politique, du respect des principes et des règles démocratiques, se font plus que jours. A l’arrivée de l’actuel premier ministre aux affaires, suite à la crise majeure de janvier- février 2007, qui secoua l’état à son plus haut niveau, au point de remettre en cause l’ordre constitutionnel, les Guinéens, dans la grande majorité avaient poussés un ouf de soulagement et exprimer un véritable sentiment de réjouissance populaire, en ne se doutant à aucun moment et conformément aux analyses politiques des esprits les plus avertis, que le changement tant prôné, ne pouvait avoir une véritable assise politique, qu’à travers une alternance démocratique, quitte à l’obtenir dans la douceur et la légalité constitutionnelle. Ainsi d’espoirs en divergences de point de vue, on ne tardera pas à dénoter, des prises de position inféodées au sein même de la majorité, à travers des luttes intestines à l’appareil étatique et à des divergences claniques, de tout le temps, porteuses de haines au point de remettre en cause les acquis arrachés de hautes luttes, dans l’édification de la nation et pourquoi pas pouvant mettre la république en péril si ce n’est encore le cas. Depuis lors, les engagements liés à l’accord ayant favorisé la fin de la crise, s’éclipsent et laissent un libre retour à l’anarchie, avec pour support les thèses les plus farfelues sur la gestion politique du pays. Qui pourrait prétendre posséder le monopole des décisions au sein d’un état qui se proclame démocratique? Est-ce un système qui a su créer des nantis et des faibles, dans le seul but de faire valoir la logique du peuplement à la base, je veux dire qui consiste à dire que tel est autochtone où pas? Même si l’on cherche de nos jours, à nous empêcher d’en parler, nous autres pensons que le débat est plus que d’actualité et plonge à un degré de scepticisme tel qu’il mérite d’être narré, en vue d’attirer l’attention de l’opinion publique, ne serait-ce que internationale, sur les raisons apparemment inaperçues qui minent l’unité de certaines jeunes nations. Rien que pour la survie de l’idéal démocratique en Guinée et au nom de la liberté d’opinion et celle d’expression, nous autres continuerons à doter notre plume, de la force trépidante, de décrypter le tout pour tous, avec la rage contre l’inadmissible et l’impensable à bout des mains.
La primauté au droit et à la logique électorale, telle était l’objectif affiché, mais cette primeur avait quelque chose d’imperceptible et de largement contraignante, qu’est le don de soi, au nom du leadership, pour l’intérêt collectif, la réussite générale, en somme la prospérité de la nation. Ainsi fut le sceau sur lequel était gravé, l’emblème de la liberté et l’avenir de la république. Ces principes sacro-saints de la droiture politique, se voient traqués et martelés, dans un moule, à la solde exclusive de l’ignominie, de l’irresponsabilité et d’une vision narcissique et laxiste du pouvoir à Conakry. On s’attendait à renflouer le grenier pour rehausser le niveau des réserves, mais l’ignorance a finie par prendre le dessus sur le réel, le plausible, la pond rance et pourquoi pas l’inhérence, quoi que l’inhérence ne peut se dissocier du fait. On aurait imaginé une autre manière de penser la politique, de l’action politique, de l’adéquation des propositions aux aspirations, mais la nature répétitive de certaines formes de conception de l’avenir collectif, refont surface et cantonnent l’idéal démocratique dans des variantes à consonance ethnique, clanique, sans oublier les alliances nouées par le biais du jeu d’influence. D’abnégation en nullité, les hommes ont sus faire resurgir de façon consciente ou inconsciente, des aléas et briser ou hypothéquer les acquis, en continuant à espérer que seule la fin justifie les moyens. En contrepartie, une logique nouvelle s’est fait jour, un ordre nouveau s’est installé et une autre vision des agrégats sociaux qui forment depuis jadis l’ossature de la nation. On aurait imaginé que beau serait le dénouement des réformes structurelles, institutionnelles par extension démocratiques, mais au bout de 23ans, le rythme de variation des concepts novateurs se trouve pris au piège de la négation et du reniement et laisse le gouffre s’empester d’une pathologie que seule, une donne nouvelle pourrait diagnostiquer et amorcer une approche de solutions à la hauteur de l’enjeu et des défis à surmonter.
Par conséquent, il n’y’a de miracles dans la conduite du destin d’une nation, encore moins, une place pour des conceptions émises au service d’une doctrine, qu’on pourrait qualifier même de fasciste, car très en verve dans la plupart des procédés politiques en cours ou en gestation sur le continent, parce qu’elle met en branle la logique de la suprématie d’une entité sur telle autre, cependant couverte par un discours très reluisant sur la paperasse. On s’y reconnaît peu, sans pouvoir s’en démettre, tout en admettant que la pratique entraîne facilement dans son sillage le plus rébarbatif et laisse une place prépondérante, à toutes les formes de dérives, nourries par l’assentiment populaire. La démocratie elle-même se trouve engagée dans une spirale à spectre illimitée, en ayant pour seule connotation, l’atteinte des objectifs parfois fallacieux et inopérants, qu’est la victoire électorale ni plus, ni moins. A vos plumes, car le débat ne fait que s’ouvrir et promet de s’amplifier, jusqu’à ce que scintille la flamme du respect scrupuleux des libertés fondamentales…
Dans la république des désireux indécis, le soleil se montre toujours beau, la nature verdoyante, les hommes vaquent à se faire un quotidien orné de bonheur, telle est la vacation de tous les Guinéens. Alors comment songer à un avenir radieux si le quotidien se réduit à juste scruter l’horizon, et assister impuissant à la descente aux enfers, en ayant à l’idée que nul ne saurait plus jamais plier l’avenir collectif à la force trépidante du talent isolé, parce que là-bas, on a fini par croire que la nature des choses, se cloisonne dans une logique peu propice, à un sursaut voué à la solde exclusive de servir et porter haut l’étendard du sceau de la liberté démocratique.
En effet, on aurait imaginé que haute sera l’ascension merveilleuse de la compétence, de l’abnégation et de la droiture politique, en oubliant peut être que le niveau de perception réelle des difficultés socio-économiques et politiques, était de loin incompatible avec l’acceptation des Guinéens pris dans leur ensemble, puis que la résignation des uns et des autres face au cataclysme idéologique, à l’impodérance de la gestion économique et à la léthargie démocratique se trouve apparemment à son comble.
Ce qui fait que le constat qui se dégage de l’état actuel de la gestion politique et économique de la nation, doit se démarquer en toute logique, des considérations partisanes, si l’on veut bien sûr, faire valoir la logique de la gestion pragmatique et rigoureuse de l’économie au prorata des concepts novateurs, car pour conférer une bonne assise économique à une nation, il faut avant tout lui doter d’une ossature politique favorable à un respect scrupuleux du droit.
Par extension, il faut reconnaître de nos jours que le gage d’une prospérité économique se trouve assujetti à l’existence d’un environnement juridique et institutionnel qui garantisse les investissements et promeut la libre entreprise, tout en favorisant l’éclosion des initiatives privées.
En réalité, quel est le diagnostique qui pourrait se révéler de la gestion d’une économie qui a passée plus de 46 ans à se larmoyer et se pourfendre sous le poids incommensurable des prédateurs invétérés d’un circuit économique quel qu’il soit?
Quelle est la résultante du bilan d’une économie défaillante à tous point de vue, car auréolée du sceau imperméable de la corruption, de la gabegie et de toutes les formes de malversation?
La réponse à ces deux questions, malgré l’existence de plusieurs autres, nous mène dans une spirale de contestation permanente et de remise en cause des réformes jusque là imaginées, élaborées et mise en application, pour la bonne raison que le savoir et la volonté ne se sont jamais donnés rendez-vous au carrefour du destin collectif. Alors on s’évertuera à ne rien lâcher, afin de décrypter, en marge des structures de décision, les maladresses d’une vision trop rabougrie de l’innovation à tous sens.
Sur ce, la monnaie vient révéler et continue d’ailleurs à révéler les aspects les plus fascinants d’une économie en déchéance, en décadence où encore en dérive doctrinale et à l’opposé de l’orthodoxie en la matière, car dans une situation telle que la nôtre, on aurait dû placer la barre de la performance économique très haut, au regard des ressources mobilisables et allouables à la réalisation des objectifs de développement.
Cette monnaie dont le désir de souveraineté nous rend tant fier, d’une fierté qu’on a jamais sue mettre au service de sa gestion rigoureuse, je veux faire allusion à une politique monétaire digne du nom, constitue, d’après les théories économiques et monétaires les plus en vues, le levier explicatif du chômage, du faible taux d’investissement, de la faible productivité et du manque de compétitivité etc…de nos entreprises sur le marché local face aux produits importés, d’où une autre explication du déséquilibre de la balance commerciale.
Cette monnaie qui cumule, l’inflation galopante et inconvertibilité, n’est logiquement soumise qu’à une seule loi économique, la productivité, se pavane à travers l’action des hommes à générer la baisse continue de la réserve des changes.
Les économistes les plus avertis sur place et les monétaristes les plus persuadés, n’ont de cesse d’imaginer des solutions, sans pouvoir innover, alors ils laissent l’inflation se nourrir par la demande, même par le coût. L’institut d’émission qu’est la banque centrale, est de nos jours, une structure moribond, fonctionnant selon des théories désuètes et impromptues à contenir l’inflation dans une proportion équivalente à la richesse, aux biens et services.
Au même moment, les hommes se livrent à la guerre des mots et à celle des condescendances, en laissant de côté le tragique destin des Guinéens, à la misère quotidienne que connaissent les quartiers populaires du pays et surtout l’horizon temporel sombre qui se dessine. Que font les hommes pour y remédier? On en sait rien où peu, sauf que la conviction qui habite beaucoup d’entre eux, se résume à concevoir l’avenir comme une succession d’aléas voués à la solde divine. Oui je dirai s’il fallait concevoir la politique non comme une science, avec des procédés, des méthodes, des principes et un objet.
Non je dirai, si l’on doit continuer à croire à la prédominance des techniques de gestion administrative, économique et politique, comme la seule voie de recours, pour mettre fin à l’appétit des plus voraces.
En définitive, on doit sans ambages, en appeler à un ordre nouveau, à une conception nouvelle et à l’innovation, dans la conduite du destin collectif, car l’heure de la vérité semble sonner à jamais.
Alors à bas, la république des désireux indécis et vive le renouveau sous toutes ses formes.
Entre le secret d’alcôve et celui de polichinelle, la logique pérenne de la réforme des institutions, celle structurelle et démocratique, nous amène à un discernement plus accru de la volonté des uns et des autres, à partir du moment que le dénouement auquel nous assujetti ces réformes, se trouve en décalage total avec les ambitions initiales d’une part et de l’autre, les objectifs affichés.
Partant, peu importe la force de persuasion et le dévouement apparemment affiché, s’il faut s’en tenir aux résultats atteints et l’espérance suscité, pour le simple fait que la démarche constitue certes, une caution au regard des principes de gestion et de corrélation des outils d’action, en rapport avec la consolidation des acquis de prospérité, mais le gage est tout autre, s’il faut faire fi du rythme de la croissance et des jonctions nécessaires, aussi bien au niveau de l’aboutissement recherché dans les réformes, que face aux aléas subséquents générés par l’inflexibilité des politiques économiques, sociales et la passivité des hommes souvent inexplicable, en étant pourtant des acteurs incontournables des réformes initiées.
Ceci étant, la courbe d’évolution de la nation s’en va se phagocyter avec une conception non nivelée des politiques multisectorielles et flanque le devenir d’un sceau, qu’on révèle à l’aide des sursauts en deçà de la logique d’harmonisation des acquis et la jonction des ardeurs, nécessaires à la communauté de destin. Ce qui fait que de nos jours, au lieu de brader l’arme de la compétence et la force de l’abnégation sur le perron de la république, on se pavane à féconder les anciens maux qui ont jadis causés la ruine de nos jeunes régimes d’aucuns en devenir, d’autres en gestation et repousser à un ultime assommoir, la force du destin.
Dans cet ordre d’idée,
Ethnocentrisme=Déchéance électorale et immaturité politique
Ehtnophobie= Reniement de soi
Gabegie= Ruine programmée,
En conséquence, l’apogée donne déjà un avant goût du déclin, alors qu’au même moment, on vante les mérites d’un modèle qui porte en lui, la jalousie de la souveraineté comme principe premier de toute action politique, voir démocratique, en omettant peut être que la souveraineté trouve sa meilleure expression dans le dépassement de soi, dans la capacité à s’autogérer, voir promouvoir l’épanouissement et la prospérité de la nation.
Sur ce, pour mieux s’illustrer comme pays porte fanion, dans le concert des nations Africaines, la Guinée et les Guinéens doivent admettre et concevoir le changement politique comme un devoir moral pour toute l’élite. Pour ce faire, la lutte pour le renouveau démocratique s’incruste à jamais dans le jargon politique et s’énonce comme l’hymne de la liberté. Alors dérogation spéciale à la conception divine de la légitimité du pouvoir.
Vive la république
Vive la démocratie
Dans la logique d’harmonisation au summum, mais aussi d’une probable cohésion des points de vue des tenanciers de la plateforme de contestation des formes et directives de gestion politique et économique du gouvernement Guinéen, nous pouvons noter un certain nombre de points de discordance, afin de mieux relever les rarissimes points de convergence entre ceux qui s’estiment logiquement aptes à la fois, à incarner et générer le changement politique, pour être plus explicite l’alternance démocratique.
Ces points de discordance qui ont tant caractérisés les différents échecs électoraux de l’opposition et étioler toutes ses formes d’action, peuvent s’énumérer comme suit:
+Le manque de projet de société à la hauteur de l’enjeu
+La litanie des partis politiques
+Les jeux d’alliance à connotation ethnico-régionales
+L’aspiration à l’hégémonie ethnique de part et d’autre.
En effet, ces points ainsi énumérés, nous ramène à un exposé conscient et rationnel de la teneur de l’action politique conçue comme agrégat de toute opposition. Ce qui revient logiquement à constater que le seul gage ou garant du renversement de tendance électorale en faveur de l’opposition en 2010, dépendra pour une large part de sa capacité à concevoir et comprendre le changement comme un devoir à la fois moral et collectif, au vu de l’agencement des difficultés descriptives de la déchéance politique, de l’imbroglio démocratique et de la léthargie économique, qui deviennent peu à peu la cause irréversible de l’apogée annonciateur du déclin qui se pointe qui se pointe à l’horizon temporel.
Ceci étant, pourquoi le manque de projet de société à la hauteur de l’enjeu?
Une question somme toute révélateur de débat, mais il apparaît de toute évidence que la logique même de la contestation, par extension de la notion d’opposition en Guinée s’est retrouvée depuis ses débuts prise dans le piège de l’ethnocentrisme et de l’technophobe.
De ce fait, l’objectivité dans la conception du devoir de circonstance qui n’est autre que de se focaliser et fustiger à la fois, les difficultés quotidiennes des populations, nées de l’accumulation peut être consciente ou inconsciente d’une gestion trop rabougrie, pour une meilleure rétribution sur le plan électoral, s’est traduit et se traduit par des prises de position dont on a du mal à signifier..
Ce qui fait que la marge de manœuvre devenant de plus en plus compact, les braves femmes et hommes de ce pays, cette population laborieuse, semble peu à peu donner une fin de non recevoir aux multiples injonctions(critiques) monotones que les soi-disant sauveurs de la république ne cesse de brader sur le perron de la nation. Ainsi de suite…
Pourquoi la litanie des partis politiques?
En fait, la description de ces faits et gestes, semble promouvoir une jonction indissociable, un enchainement de cause à effet et une corrélation discontinue des phénomènes qui viennent ornés l’avenir politique de l’opposition et sèment les graines d’une lutte à faible consistance, dans la conquête et l’exercice du pouvoir.
On m’aurait demandé, qu’as-tu à apporter de contraire?
J’aurai répondu la force de persuasion et de discernement des problèmes politiques, économiques et sociaux de la nation (Guinée quel devenir 1 et 2). Par surcroît, le renouveau de la conception et la consolidation des idéaux démocratiques, une nouvelle approche du fait politique et une vocation inaltérable d’aspirer à la prospérité, voir au bien-être. Ainsi de suite…
Pourquoi les jeux d’alliance à connotation ethnico-régionales?
On aurait certainement appris où admis en Guinée et cela depuis des lustres que la légitimité du postulat au pouvoir, trouve son explication dans les origines ethnico-régionales, ce qui n’a rien de faux, même si ça se dit très bas.
Alors, l’origine du peuplement se manifeste comme un facteur d’élucidation des aptitudes à postuler à la magistrature suprême, où tout au moins un mandat électif.
Faux pourrait-on rétorquer dans une certaine mesure et au regard des concepts les plus modernes et novateurs en la matière.
Invalidable, pourrait-on qualifier la volonté affichée d’une présidence alternée entre les ethnies majoritaires.
Sur ce, les jeux d’alliance à connotation ethnico-régionales viennent buter sur les principes fondamentaux de la diversité et du pluralisme, tant prônée par la démocratie. Ainsi de suite…
Pourquoi l’aspiration à l’hégémonie ethnique de part et d’autre?
Le sentiment patriotique quand à lui, n’en a cure et fait totalement abstraction de l’appartenance ethnique, parce que jetant un pavé dans la marre de l’unité nationale, pour son caractère usurpateur d’une nation en parfaite cohésion sociale.
On voudra bien me persuader de la nécessité de la partition. de là, je m’évertuerai avec une conviction plus résolue, à faire valoir la compétence et le dévouement sans fin pour le renouveau sous toutes ses formes. On pourrait appeler ça, l’impasse scrutée en format MADE-VECUM.
De toutes les œuvres de construction et de consolidation des principes ou si vous préfériez des paramètres fondamentaux d’une communauté de destin, d’une histoire commune en partage circonscrits sur un territoire déterminé et auréolé des aspirations quotidiennes d’un ensemble d’hommes soumis aux lois de la diversité ethnique, dialectale, spirituelle et autre, je voudrai faire allusion à la nation, il y’a la fameuse et célèbre expression de" Sentiment patriotique", que l’évolution de l’humanité a perpétué et légué comme héritage collectif à toutes les nations en constitution ou en devenir. Ce sentiment propre à tous les peuples, toutes les composantes d’une nation, pour peu qu’il faille s’en prendre à la conception qu’elle s’en font, à l’interprétation qui s’en résulte et à l’usage que les uns et les autres y assujettissent, reste très usité et permet d’appréhender facilement les différentes étapes de la vie d’une nation, quand on sait que la patrie revient sans cesse comme le principal vecteur d’élucidation de la dignité et la souveraineté dans l’analyse collective des peuples en quête d’une plus grande matérialisation de l’indépendance politique. Mais au delà de toute cogitation intellectuelle puritaine, quelle est en toute réalité l’acception des Guinéens dans leur majorité de la notion de patrie et du sentiment qui l’entretient et en révèle les différentes facettes? Voilà une question à contours infinis, ainsi qu’à connotation diverse, doublée d’une spécificité tirée des doctrines qui ont caractérisées l’évolution politique de ce pays qui s’est de tout temps voulu grand, sans que les affres d’un fiasco politique et économique ne l’y disposent. De là, la jonction entre le sentiment qu’on peut définir grosso modo comme un état affectif, stable et durable et la patrie qu’on peut explicitement accoler à la nation ou encore le sentiment d’appartenance à une communauté politique et sociale, nous incite à disséquer pour le cas spécifique de la Guinée, une vue de l’intérieur calquée et nourrie par les phénomènes sociaux locaux, enclavés et en totale rupture avec les innovations pour un meilleur usage du sentiment patriotique d’une part et de l’autre, une vue et une prétention délibérément octroyée à tous les dignes fils de la nation jetés sur le champ de la diaspora. J’entends par cela, tous ceux qui propulsés par le destin, la conquête de l’inaltérable vocation à forger un idéal de devenir collectif, fondé sur la pression de la nécessité d’acquérir le bien-être et la sauvegarde de l’identité politique. Sur ce, ces deux tendances quelque fois antagonistes par inadvertance, pourtant animées et entrainées par le même souci, font toujours renaître le débat sur la notion de maturité politique et pose par la même occasion en rempart absolu la quête d’une synergie entre toutes les forces vives de la nation dans la logique du renouveau. Est-ce là, un levier explicatif de l’empreint in distingué des 49 ans de bouleversement politique parsemé par une divagation continue des différentes options politiques? Ou encore, la marque des effets de nos pulsions négatives engendrée et accumulée par un mal être dont les explications dénotent une incapacité renouvelée à conjuguer les efforts et nous surpasser face à toutes les velléités régressives? Sans pour autant tarir de question tout en restant exhaustif à ne pas trop heurter les gens dans leur sensibilité propre, il reste à reconnaître de toute évidence que le destin collectif en a pris un sérieux coup, au point que l’idéal d’action collective pour la prospérité commune, quelque soit les mobiles, les raisons, la logique et les personnes qui les stimulent, est ramené, (quand il s’agit d’un Guinéen de l’étranger, de surcroît résidant en occident), à un simple opportunisme et une volonté d’ascension sans probité morale, sans idée de patrie, voir de nation, en oubliant que toutes les luttes politiques des pays à faible ressource, se sont couronnées de succès par l’action convergente de l’élite intellectuelle qui tire la quintessence de son savoir dans les temples réputés du savoir des pays les plus en vue, d’où la démythification, le nivellement de valeur, une meilleure aptitude à réclamer et faire pression. En dernier ressort, les dés semblent jetés et la confrontation des idées ouverte au nom de la raison, la nécessité pour la prospérité économique, le sursaut démocratique et le sentiment patriotique en question. Sur ce, nonobstant vos appréciations, je tiens à réaffirmer que "Guinée quel devenir 1 et 2", n’est pas une élucubration, mais une véritable gamberge. Au nom de la liberté d’expression, je me permets de dire ce qui précède. Quelqu’un n’avait-il pas dit que: «UN vrai patriote aime l’idée de patrie en chacun"…
Nous voilà à un an d’exercice d’un gouvernement qu’on estime sans détour être celui issu d’une cohésion nationale, d’un large compromis et consensus, sans oublier qu’à cette époque, nous avions tous entérinés la nomination de Lansana Kouyaté. En même temps, les voix s’élèvent et les initiatives se déploient de toute allure pour nous dit-on, invoquer des prières à la mémoire de ceux qui ont perdus leur vie lors des événements de Janvier-Février 2007. Ces événements qu’on peut qualifier, par désir d’adjonction à l’avis des plus sceptiques, comme étant des événements douloureux, mais très à la base d’une nouvelle dynamique sociale s’il faut s’en référer à la logique d’un bond en avant, une révolution des mentalités et une rupture sans faille avec les donnes préétablies. Ainsi au lieu de dresser un bilan même exhaustif de ce que ce gouvernement a puis générer comme acquis, au regard des remous politiques actuels et de la nouvelle marge de contestation en gestation, les uns et les autres se seraient livrés à la rhétorique habituelle en enfonçant le clou de la stagnation politique. On se serait certainement revêtu de l’analyse antérieure d’un échec programmé comme pour toujours mettre en avant l’impossibilité d’un régime aux abois, ancré dans la désuétude et l’in activisme au sens de la morale et la rationalité politique, de faire un sursaut ne serait-ce que sporadique.
Sur ce, en espérant demander au nouveau premier ministre, où il en est avec sa lettre de mission initiale, après à peu près un an d’exercice du pouvoir? L’équipe du président Conté nous sort une carte magique, consistant à redéfinir les attributions du premier ministre, en exploitant à cet effet l’arme de la dissuasion collective et l’essoufflement d’un élan de contestation sociale entamé à la même période.
Alors, on se rabat sur la logique ancienne de la monotonie et du narcissisme des valeurs qui n’ont plus d’impact réel et avéré sur le devenir collectif, si elles ne participent qu’à les cantonner dans un b-a-BA politique.
Par ailleurs, les hommages en eux mêmes ne peuvent en aucun cas irriter, d’autant plus que la conscience collective y assujettie une reconnaissance éternelle au nom du renouveau et du changement. C’est d’ailleurs, l’occasion de réitérer cet hommage à ceux qui ont perdus leur vie, sans oublier tous ceux qui en ont connus les affres.
Par conséquent, les rapports de force demeurent statiques et permettent largement de revenir à la charge en auscultant avec plus attention la grogne sociale et l’aspiration sans fin au bien-être sous toutes ses formes. Ainsi en est le dénouement que le régime de Conakry donne à ces événements qui avaient pourtant permis de renouer avec l’espoir et le respect à l’égard de l’équipe dirigeante. Rien en est quand on connaît la détermination, le niveau d’assentiment social à l’égard des politiques publiques et le rejet collectif d’une vie indigne de l’époque moderne, si ce n’est le ras-le-bol.
De là, continuons à crever l’abcès de la morosité économique et la stagnation politique.
Ces 2 lien ci-dessous, successifs nous font état du blocage du dialogue politique en Guinée, consécutif à une rencontre devant définir les modalités pour la finalisation de la transition politique, vivement réclamée par l’ensemble, des acteurs politiques et sociaux, en sachant que l’amorce de la légitimité conférée à un pouvoir issu des urnes, ne peut être effective, que par le biais d’une interaction supposée harmonieuse des institutions républicaines.
De ce fait, on ne manqua pas en temps réel, opportun et au moment où l’euphorie avait pris le dessus sur le pragmatisme, d’exiger un report des élections présidentielles, le temps de réunir les conditions idéales de résorption de la crise d’alors, à défaut de pouvoir les faire précéder, des législatives. Fait suffisamment corroboré par le désir d’empêcher une probable confiscation du pouvoir à des fins de satisfaction personnelle par le président élu, et dans le but de la prévention des dérives et les blocages successifs de nos jours, mais en vain.
Maintenant qu’il est question de lever le voile sur les incertitudes et les points de divergences, l’opposition se voit logiquement partagée entre l’opportunisme et l’objectivité, à savoir, quand les uns s’inquiètent du sort de leur militant emprisonné, les autres se projettent dans les schémas configuratifs de la future assemblée, d’où une abstraction de la réalité des faits, doublée de la distanciation entre les perspectives de ballottage concoctées par l’opposition en guise de cohabitation et les velléités de déstabilisation d’un ordre de combat, institué par nécessité absolue.
En outre, le point de divergence, sur la composition de cette commission, ne peut laisser requérir qu’une commission tripartite, à savoir toute l"opposition d’un côté, le pouvoir de l’autre, y compris, les organisations de la société civile, le tout sous l’égide des organisations religieuses, puis que, ce sont tous des acteurs impliqués directement dans l’organisation des élections, les lois étant déjà élaborés ou en cours, d’où mon écartement du CNT de la composition de ladite commission.
Plus loin, on peut soutenir, non seulement pour éviter les divergences encrées, mais aussi et surtout, demander que communication soit faite, à la présidence de la commission, des différentes propositions et exigences des partis, en oubliant pas que le gouvernement, représente les suffrages d’un parti, non nommé. Par la suite, il ne restera plus qu’à y sélectionner, les préalables sans lesquels, l’amorce du consensus, serait impossible, j’en passe….
http://www.koaci.com/articles-72289
http://www.guineeconakry.info/index.php?id=118&tx_ttnews%5Btt_news%5D=10779&cHash=d89631e2b0e0d8e7633ce3d4c5320d6c
En effet, j’ai tenu à rajouter cet autre lien, afin d’apposer mon impression, sur un fait, non des moindres, puisqu’à l’origine, la composition de l’échiquier politique Guinéen, telle que requise, dorénavant, échappait à une logique qui l’a rendait jusque là, propice à interférer et infléchir avec des moyens efficaces, des hommes représentatifs, et à travers des sujets et débats, qui ont accrus sa crédibilité, favoriser son implantation territoriale et multiplier ses marges d’action politique.
Partant, face à la multiplication des alliances, qu’on espérait plutôt lors de la constitution des groupes parlementaires au sein de la future assemblée, il va de soi, que l’on s’inquiète du musellement ethnique, de certains leaders aux aptitudes incontestables. Cette nouvelle alliance, dont il est fait mention, dans ce lien ci dessous, ne préfigure nulle part, un dénouement des plus consensuels de la finalisation de la transition, et une marche en rang serré de l’opposition, voyant sa composition constituer une alternative indécise et sa dénomination, se rapportant à un terrain suffisamment investies par les formations politiques, qui pouvait continuer à générer les valeurs sûres du Gotha de l’intelligentsia Guinéenne. Un véritable dilemme à la Guinéenne…
http://www.lejourguinee.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6547%3Aalliance-politique-le-l-club-des-republicains-r-est-la&catid=13&Itemid=34&lang=