Genre: aventure, historique
année: 1975
durée: 3h05
l'histoire: Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de son père, le jeune Redmond Barry ambitionne de monter dans l'échelle sociale. Il élimine en duel son rival,un officier britannique amoureux de sa cousine mais est ensuite contraint à l'exil. Il s'engage dans l'armée britannique et part combattre sur le continent européen. Il déserte bientôt et rejoint l'armée prussienne des soldats de Frederic II afin d'échapper à la peine de mort. Envoyé en mission, il doit espionner un noble joueur, mène un double-jeu et se retrouve sous la protection de ce dernier. Introduit dans la haute société européenne, il parvient à devenir l'amant d'une riche et magnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenant connaissance de l'adultère, son vieil époux sombre dans la dépression et meurt de dépit. Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devient Barry Lyndon.
la critique d'Alice In Oliver:
A l'origine, Barry Lyndon, réalisé par Stanley Kubrick en 1975, est l'adaptation d'un roman picaresque, Les Mémoires de Barry Lyndon, de William Makepiece Thackeray. On ne présente plus Stanley Kubrick, hélas décédé en 1999. On lui doit de nombreux classiques du cinéma, entre autres 2001, l'Odyssée de l'Espace, Docteur Folamour, Shining, Orange Mécanique ou encore Spartacus.
Vient également s'ajouter Barry Lyndon. Personnellement, je le considère comme l'un des meilleurs films de Stanley Kubrick. En tout cas, il mérite de figurer dans son top 3 avec Orange Mécanique et 2001, l'Odyssée de l'Espace.
Au niveau de la distribution, Barry Lyndon réunit Ryan O'Neal, Marisa Berenson, Leon Vitali, Patrick Magee, Hardy Kruger, Mary Kean et Murray Melvin. A juste titre, le long-métrage remportera plusieurs récompenses et notamment quatres oscars: celui de la meilleure photographie, la meilleure direction artistique, la meilleure création de costume et celui de la meilleure musique de film.
L'origine du film remonte à 1969. A l'époque, Stanley Kubrick a pour projet de réaliser Napoléon. Malheureusement, à ce moment-là, l'idée est impossible à mettre en œuvre techniquement. En 1973, Stanley Kubrick décide finalement de commencer le tournage de Barry Lyndon.
Le film est d'une durée de trois heures environ. Pourtant, le film ne paraît jamais long. Barry Lyndon se divise également en deux parties très distinctes. La première s'intitule « Comment Redmond Barry a acquis la manière et le titre de Barry Lyndon », et la seconde « Relation des malheurs et désastres qui menèrent Barry Lyndon à sa chute ».
Les deux sections sont très différentes. La première est beaucoup plus portée vers l'action et l'aventure alors que la seconde se concentre davantage sur l'aspect psychologique de son personnage principal. Qu'à cela ne tienne, les deux parties sont toutes aussi passionnantes.
Attention, SPOILERS ! Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de son père, le jeune Redmond Barry ambitionne de monter dans l'échelle sociale. Il élimine en duel son rival,un officier britannique amoureux de sa cousine mais est ensuite contraint à l'exil.
Il s'engage dans l'armée britannique et part combattre sur le continent européen. Il déserte bientôt et rejoint l'armée prussienne des soldats de Frederic II afin d'échapper à la peine de mort. Envoyé en mission, il doit espionner un noble joueur, mène un double-jeu et se retrouve sous la protection de ce dernier.
Introduit dans la haute société européenne, il parvient à devenir l'amant d'une riche et magnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenant connaissance de l'adultère, son vieil époux sombre dans la dépression et meurt de dépit. Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devient Barry Lyndon.
Pour l'anecodte, Barry Lyndon a demandé un an de préparation et 250 jours de tournage, en Irlande, en Grande-Bretagne et en RDA, avec un budget de départ fixé à 2.5 millions de dollars qui atteindra finalement 11 millions de dollars. Premier constat, le film est le fruit d'un énorme travail. Clairement, le film n'a pas volé toutes ses récompenses.
En effet, Barry Lyndon peut s'appuyer sur une photographie de toute beauté, une excellente interprétation (Ryan O'Neal en tête qui ressort par ailleurs de l'immense succès du très surestimé Love Story) et de superbes costumes. Mais pas seulement.
En effet, il serait dommage de résumer uniquement Barry Lyndon à un film maîtrisé techniquement. Tout d'abord, Barry Lyndon nous propose un voyage à l'intérieur de son personnage principal. C'est probablement ce dernier aspect qui a encouragé Stanley Kubrick à réalisation cette adaptation cinématographique.
Certes, Stanley Kubrick signe une oeuvre picturale d'une beauté époustouflante dans laquelle la lumière joue un rôle prépondérant. Mais avant tout, Barry Lyndon reste un film profondément mélancolique, raconté par une voix-off qui fait office de réflexion sur la tragédie à venir, à savoir celle de son héros principal. Le long-métrage oscille entre le récit d'aventure, le film historique et le drame.
Le spectateur est littéralement plongé dans le destin d'un personnage atypique. Barry Lyndon est finalement un film sur la vie, en l'occurrence une vie marquée par un destin funeste. En résulte un superbe film et un authentique monument de cinéma. Un de plus pour Stanley Kubrick !
Note: 20/20
Barry Lyndon par vil-coyote