Le docteur Bonnemaison acquitté par la justice et reconnu comme ayant agi par compassion
Il est urgent que François Hollande arrête de tergiverser et dise clairement qu’il va légaliser l’euthanasie comme 90% des Français l’attendent
Vincent Lambert, dont le Conseil d’Etat a reconnu qu’il avait demandé à ne pas être maintenu en état de dépendance, est maintenu artificiellement en vie pour une durée encore indéterminée.
Nicolas Bonnemaison est acquitté pour avoir aidé des personnes à mourir, par compassion, avec utilisation de produits létaux.
Les Français, la justice, les médecins ne comprennent plus rien à la situation sur la fin de vie en France. La loi du 22 avril 2005 laisse une part trop importante au flou, à l’interprétation, à la bonne volonté des uns, au fanatisme des autres. Et c’est le patient en fin de vie qui trinque…
Il est urgent de réformer la loi sur la fin de vie en France. De la manière que les Néerlandais, les Belges et les Luxembourgeois ont choisie, c'est-à-dire en écoutant et en respectant la seule parole des patients.
Durant des années, les gouvernements successifs et Jean Leonetti nous ont expliqué que la loi française était supérieure à toutes les autres et que la France avait choisi un chemin original et respectueux de chacun.
Pourtant, les affaires successives – et ces deux dernières – démontrent encore une fois qu’elle provoque drames sur drames et conduit aux faits divers que nous connaissons.
Une nouvelle fois, l’ADMD et son président, Jean-Luc Romero, critiquent la décision du Gouvernement de confier au responsable de ce naufrage médical, Jean Leonetti, la mission de mettre en œuvre la proposition 21 du président de la République. Lequel Jean Leonetti a d’ores et déjà indiqué qu’il ne proposerait ni la légalisation de l’euthanasie ni celle du suicide assisté.
La France tourne en rond, Jean Leonetti se fait passer pour le spécialiste de la fin de vie et les citoyens souffrent.