- qu’il n'y a eu que 330 000 mises en chantier en 2013 alors que François Hollande avait promis la construction des 500 000 logements par an. C’en est trop, je m’emporte, je sors de mes gonds, car j’entends déjà d’ici les perfides mauvaises langues s’exclamer qu’il n’a pas tenu ses promesses, lui, alors que tous les autres présidents avant lui les avaient strictement tenues. Que vouliez-vous ? Qu’il prenne truelle et niveau pour monter les murs lui-même, au risque de salir ses costumes trop étroits et que sa cravate de travers le soit encore plus ? Et ne me dites pas qu’il avait déjà le casque. Je ne confonds pas encore les casques de chantier avec ceux de scooter. Non, je connais la vérité, c’est vous, c’est nous, on ne se construit pas assez de résidences secondaires dans chaque région du pays. Remédions, faisons des plans. Je serai pessimiste quand j’aurai choisi d’être pessimiste, et niais cet été, s’il fait chaud, que je bée niais.
- que l'Institut national de la statistique et des études économiques prévoit, vous êtes assis, car c’est un pur scandale, pour 2014, 0,7% d'augmentation du PIB hexagonal, que le gouvernement voit lui remonter à 1%. Tenez-vous bien, l'Insee n'espère aucune accélération notable en cours d'année et a annoncé une augmentation du chômage d'ici la fin 2014. Eh, oh ! L’équipe de France de football était en dessous de tout il y a 9 mois et vient d’accoucher d’un début de mondial tonitruant. Que les cassandres se taisent ! Rien n’est gravé dans le marbre. On va peut-être. La France va peut-être. Notre pays va peut-être. Qu’est-ce qui pourrait bien se passer pour que ça change ? Euh, nous, français, allons peut-être gagner au grand loto de l’Univers. Alors, que l’Insee n’affirme pas, qu’elle laisse place à l’espoir, on est peut-être capable de cocher les bons numéros. Je serai pessimiste quand j’aurai choisi d’être pessimiste, et niais cet été, s’il fait chaud, que je bée niais.
- que les soldes, qui dureront 5 semaines, ont débuté le mercredi 25 juin. Donc, si mes calculs sont exacts, ces chères fringues dont le prix était excessif avant-hier sont meilleur marché depuis hier. Puisqu’il y a deux jours, on n’a rien acheté, on va donc dépenser plus mais dépenser moins. Et si on avait acheté, il y a une paire de jours, par exemple une paire de chemises de nuit, ou une paire d’abat-jours, on va penser qu’on a dépensé sans réfléchir, il suffira donc de fléchir 1000 fois par séries de 100 pour se dépenser et essayer d’oublier. Je serai pessimiste quand j’aurai choisi d’être pessimiste, et niais cet été, s’il fait chaud, que je bée niais.