C’est l’avertissement du l’ONU qui tenait, lundi, sa première Assemblée sur l’environnement (UNEA) à Nairobi (Kenya). Outre la vie marine, ces dégâts affectent le tourisme et la pêche, a souligné l’organisation lors de l’ouverture de cette assemblée.
Tenue tous les deux ans, cette rencontre permettra de constituer « une plate-forme mondiale pour l’élaboration de politiques environnementales au plus haut niveau » et de « placer l’environnement sur un même pied d’égalité que les questions liées à la paix, la sécurité, la finance, le commerce ou la santé ». Elle abordera des thèmes tels que la criminalité liée aux espèces sauvages, le braconnage ou la réforme des subventions aux combustibles fossiles.
Selon les organisateurs, les déchets plastiques, ingérés par les animaux marins, pourraient être « source de produits chimiques dans notre nourriture ». « Leur ingestion a été constatée à grande échelle dans les organismes marins, notamment les oiseaux, les poissons, les moules, les vers et le zooplancton…», a expliqué le Programme de l’ONU pour l’environnement (PNUE). L’essentiel de ces déchets termine au milieu de l’océan dans les vastes « continents de plastique », a ajouté le PNUE, et les conséquences croissantes des micro-plastiques (morceaux de moins de 5 mm de diamètre) sont particulièrement inquiétantes.
Plusieurs pays dont le Maroc prennent part à cette assemblée ouverte jusqu’au 27 juin. Le Royaume est représenté par une délégation conduite par la ministre déléguée chargée de l’Environnement, Hakima El Haïte, et comprenant aussi Mohamed Benyahia, directeur du Partenariat, de la coopération et de la communication et Rachid Firadi, Chef de la Division de la coopération internationale au même département.