Quatrième de couverture :« Je suis chez moi dans le carnage. Mes livres sont des meurtres. Le mal est ma respiration. »
Nicolas Sevin aime l’opéra, la littérature et le sang. Dix ans qu’avec une régularité de métronome, il publie chaque année le même livre. Judith, son éditrice, l’enjoint de changer de registre et de dévoiler davantage l’homme derrière l’écrivain, ses livres n’étant peut-être qu’un bouclier contre les instincts d’une violence qu’il ignore. En choisissant de se replonger dans l’affaire du Japonais cannibale Morimoto, Nicolas Sevin prend le risque de se confronter à ses peurs et à ses démons : son enfance, sa relation ambiguë avec sa mère, un noir secret gardé par son père, ses parties de chasse sexuelle avec son amie de toujours. Et si les bourreaux qui le hantent étaient plus proches de lui qu’il n’ose le croire ? Au terme de sa descente en enfer, il dresse un constat sans concession : certains savent dompter l’écriture, d autres se font dévorer par elle.