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Canon Fronsac : Vrai Canon Bouché 2008 et Castillon-Côtes de Bordeaux : Clos Puy Arnaud 2009

Par Daniel Sériot

Deux vins ouverts pour voir leur évolution. Les vins rouges de la rive droite du millésime 2008 qui avaient connu une légère phase de fermeture commencent à montrer, pour certains, un début d’épanouissement comme le montre la bouteille de Vrai Canon Bouché 2008. Encore deux à trois ans de patience pour pouvoir l’apprécier sans importante préparation (une mise en carafe avant la dégustation suffira). Pour le millésime solaire 2009, nous n’avons pas observé de réelle fermeture depuis leur naissance, c’est encore vrai pour ce très bon Clos Puy Arnaud 2009 qui continue à jouer les séducteurs pour le bon plaisir du dégustateur.

Les vins ont été bus sur une durée de deux à trois jours, conservés dans une cave fraîche entre les dégustations. Déjà bons à l’ouverture, ils se sont encore bonifiés le lendemain (tannins au toucher plus velouté), sans faiblir ensuite.

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Canon Fronsac : Vrai Canon Bouché 2008

La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine, le bouquet net et bien ouvert évoque les cerises mûres, la boite à épices, les fleurs (pivoine dominante) avec une petite note de framboise, et un élevage de bonne qualité déjà bien intégré. La bouche est assez puissante, les tannins mûrs sont enrobés par une chair de bon aloi dans un centre sphérique et plein. La finale est dynamique, bien tenu par des tannins crayeux, d’une bonne allonge, fraîche, soulignée par des fruits expressifs, des notes épicées et florales. Noté 16, note plaisir 15,5. Encore deux à trois ans pour davantage de plaisir

Castillon-Côtes de Bordeaux : Clos Puy Arnaud 2009

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La robe est profonde, avec des reflets de couleur violine, l’olfaction est avenante et expressive, avec des arômes de cerises noires, de cassis, d’épices douces, avec des notes de légère réglisse et d’élevage qui reste bien en retrait. L’attaque est nette et riche, le vin prend de l’ampleur et du volume dans un milieu de bouche charnu, fruité, d’une puissance maîtrisée. La finale est très persistante, harmonieuse, veloutée, soutenue, d’une très bonne fraîcheur dans le contexte du millésime, mise en valeur par les séduisantes saveurs décelées à l’olfaction. Noté 16,5, note plaisir 16

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