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Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin-Lugand

Par Leslectures2thalie
Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin-Lugand Date de parution : 05/06/14  
Éditeur : Michel Lafon  
ISBN : 978-2-7499-2209-6
EAN : 9782749922096  
Présentation : Broché  
Nb. de pages : 332 pages
Poids : 0,485 Kg
Dimensions : 14,0 cm × 22,5 cm × 2,3 cm
Prix: 16€

Note: 3/5
Vous pouvez acheter ce livre sur le site de Decitre en cliquant ICI
Quatrième de couverture:

Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice : les chiffons, ce n'est pas " convenable ". Et Iris, la mort dans l'âme, s'est résignée. Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée.
Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s'ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire... Portrait d'une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.
  Une lecture idéale pour les vacances...   Iris est femme de médecin, elle vit dans l'ombre de celui-ci, se laisse porter par la vie sans vraiment trop en avoir conscience. Passionnée de couture depuis toujours, elle se réfugie dans le grenier pour créer, exister un peu. Lors d'un repas de famille, tout bascule: elle découvre que son avenir aurait pu être différent mais que ses parents l'on trahie. Dès lors, elle se "rebelle" et essaye de changer le cours de sa vie. Elle reprend des cours de couture, espérant ainsi reprendre le contrôle de son destin mais aussi de son mariage qui s'étiole à mesure que les jours passe. Mais loin d'un mari passif, elle découvre le tourbillon de la vie parisienne. Les gens semblent l'apprécier, apprécier ses créations. Iris reprend peu à peu foi en elle, le charme du mystérieux Gabriel n'y étant pas pour rien. Sauvera-t-elle son mariage? Arrivera-t-elle à exister pour elle et non plus pour les autres? Quel avenir pour Iris?
Je ne suis que moyennement convaincue par ce roman.  Commençons par le négatif... Le personnage d'Iris m'a donné envie de lui mettre des claques tant elle est soumise et "vieille France". Totalement sous le joug de son mari, elle est sa bonne petite épouse bien docile, bien à sa place, derrière lui dans l'ombre surtout, à préparer des petits plats, à tout sacrifier pour cet espèce de mufle qui aurait plus de tendresse pour sa paire de pantoufles. Son mari n'est qu'un goujat, un rustre qui fait semblant de l'encourager mais qui au fond ne pense qu'à sa petite personne et à son confort. Il n'est ni tendre, ni galant, ni attentionné pour celle censée être sa moitié. Iris accepte tout (trop!), le fait qu'elle ose prendre sa vie en main fait que je pensais qu'elle s'affranchirait davantage mais pas tout à fait. Il lui faudra prendre une grosse "claque", une sorte de douche froide pour qu'elle ouvre enfin les yeux. C'est cet aspect qui m'a gênée. Iris est un personnage qui est trop formaté, trop "vieux cliché". Sa passion pour la couture est un peu suranné dans ce contexte-ci. Si c'est quelque chose que je trouve admirable (pensez donc: être capable de créer quelque chose avec un bout de tissu et une aiguille, il y a un peu de magie pour moi qui ai deux mains gauches), le contexte et le personnage d'Iris font que le sujet du roman est un peu désuet. Toutefois, j'aime beaucoup l'écriture de l'auteure. C'est fluide, très lisible, pas prétentieux. Les relations entre les différents personnages sont poussées à leur paroxysme, chacun dévoile ses failles, ses travers (mention spéciale pour le personnage de Marthe, juste... déroutant). L'auteure décortique vraiment ses personnages, les dévoile jusqu'aux parties les plus inavouables de leur psychisme. C'est ce qui m'a plu et qui fait que, malgré tout, cela reste un roman agréable à lire. J'avais sincèrement beaucoup aimé Les gens heureux lisent boivent du café mais ce roman-ci m'a moins touchée, retombant parfois dans quelque chose de plus convenu. Je le vois plus en roman détente, idéal pour les vacances (ce qui n'est pas quelque chose de négatif, je tiens à le préciser!).
 

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