genre: horreur, épouvante, slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 2000
durée: 1h30
l'histoire: Quelques années aprés les meurtres du camp Blackwood, un réalisateur décide de tourner un film sur les évenements qu'a vécu Tracy et ses défunts amis. Pour plus de crédibilité, il demande a Tracy de venir dans la forêt avec son équipe. Mais, une fois sur les lieux, les comédiens disparaissent les uns après les autres.
la critique d'Alice In Oliver:
Il faut bien le reconnaître: le réalisateur, Brad Sykes, n'avait pas spécialement convaincu avec le premier Camp Blood, sorti directement en vidéo en 1999. Pourtant, il faut croire que le premier volet a rencontré un certain succès dans les vidéos clubs puisqu'une suite donc Camp Blood 2, est réalisée l'année d'après, donc en l'an 2000. D'ailleurs, pour cette suite, les moyens sont toujours aussi rudimentaires. Tout comme son prédécesseur, Camp Blood 2 fait office de série Z complètement fauchée.
Soyons honnête: on n'attendait rien de ce second (et dernier) chapitre, néanmoins supérieur à son modèle.
En même temps, difficile de faire pire tant le premier Camp Blood s'apparentait à un gros nanar totalement involontaire, et surfant sur la vague de la saga Vendredi 13. Le scénario de Camp Blood 2 reprend les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le premier volet.
Attention, SPOILERS ! Quelques années aprés les meurtres du camp Blackwood, un réalisateur décide de tourner un film sur les évenements qu'a vécu Tracy et ses défunts amis. Pour plus de crédibilité, il demande a Tracy de venir dans la forêt avec son équipe.
Mais, une fois sur les lieux, les comédiens disparaissent les uns après les autres. Certes, comme je l'ai déjà souligné, Camp Blood 2 est tout de même plus réussi que son prédécesseur. Hélas, même si de nombreux défauts ont été gommés, ce slasher n'en demeure pas moins un petit nanar.
Par exemple, le masque du clown tueur de service bénéficie d'un meilleur design et se révèle plus terrifiant que dans le premier volet. Toutefois, pas de quoi sauter au plafond non plus. Au niveau de la distribution, il faudra se contenter de l'apparition d'une petite dizaine d'acteurs.
Sur ce dernier point, l'interprétation n'est guère convaincante.
Tout comme le premier volet, Camp Blood 2 joue la carte de la folie et de la paranoïa. Brad Sykes pose le doute sur la bonne santé mentale de son héroïne principale, donc Tracy. D'ailleurs, le début du film se déroule dans un hôpital psychiatrique. Tracy est la seule à avoir survécu au terrible clown maniaque du premier. Hélas, très vite, des meurtres se produisent.
Encore une fois, faute de moyens, Camp Blood 2 sort de l'hôpital psychiatrique pour concentrer ses événements dans la forêt du coin. En résumé, on prend les mêmes et on recommence !
Cependant, cette suite est tout de même plus généreuse en terme de meurtres et d'hémoglobine, même si cela sent bon la sauce tomate à plein nez. En gros, il est inutile de regarder Camp Blood 2 pour sauter de son siège ou avoir quelques frayeurs. Brad Sykes se révèle tout de même plus compétent derrière sa caméra. La tonalité est désespérement sérieuse, un peu trop peut-être...
Paradoxalement, on s'ennuie souvent et les séquences de carnage sont assez répétitives. En résumé, Camp Blood 2 est certes plus réussi que son prédécesseur, mais il est aussi plus chiant à regarder, même si on se surprend à sourire de la naïveté et du côté amateur de l'ensemble. Un petit nanar donc. Que dire de plus ?
note: 03/20
note nanardeuse: 11.5/20