Posted on juin 25, 2014 |
Serge Valentin a créé en 2009 Fairplay Conseil, une agence de conseils stratégiques et de services pour les annonceurs, les fédérations sportives et de grands événements sportifs et culturels.
Depuis 2010 se tient chaque année la manifestation Sport Numericus qui se tiendra le 26 juin au Stade Jean Bouin, à Paris. Objectif : réunir en un même endroit les acteurs du sport et du numérique.
Serge Valentin nous en dit plus sur cette nouvelle édition.
Sport Numericus fête sa quatrième édition le 26 Juin. Pourriez-vous présenter l’évènement aux néophytes?
Après avoir fait été impliqué dans le sport du haut niveau en voile et planche à voile j’ai basculé dans la communication et le marketing chez des annonceurs puis ai été responsable de la communication du Comité National Olympique Sportif Français. J’ai remarqué qu’il y avait une méconnaissance du digital dans le monde du sport et ai donc décidé de créer cet événement pour faire se rencontrer les acteurs du sport et du numérique. Sport Numericus veut permettre une nouvelle approche du sport et de sa consommation via des outils numériques qui sont demandées par les fans et les pratiquants. Enfin Sport Numericus doit favoriser le développement des technologies numériques dans l’économie du sport. Et faire émerger les meilleurs pratiques en France et à l’étranger
Quelles sont les nouveautés et les thèmes phares cette année?
La principale nouveauté est la date et le lieu. Les anciennes éditions avaient lieu en Novembre au Stade de France et duraient une journée entière. Nous avons remarqué que le Stade de France était difficilement accessible à cette période mais aussi que les différents championnats ayant lieu au mois de Novembre il nous était plus difficile de mobiliser certains intervenants.
Cette année nous resterons uniquement sur une demie journée en non plus une journée entière
Les deux tables rondes de cette édition concerneront la révolution digitale dans le monde sportif (clubs, fédérations, organisateurs d’événements) et le stade 2.0 du côté des attentes des clients et des fans.
Justement quels sont selon vous les manques au niveau des stades en France ?
Sans être méchant je dirai que nous sommes à « l ’échelon zéro ». Tout ce qui se fait est très ponctuel et expérimental. Nous avons une approche différente des anglos saxon. En France nous réfléchissons dans une logique de ROI immédiate. Nos voisins eux raisonnent en terme de satisfaction clients car les fans veulent aujourd’hui être connectés, communiquer et interagir. En France le spectateur français est moins bien traîté qu’un anglais ou un allemand car les business model des clubs reposent essentiellement sur les droits tv et non sur les recettes en stade. Aujourd’hui des tests sont réalisés dans des zones vip, la social room de Lyon et le Psg.
Je suis inquiet pour l’Euro 2016 car les stades connectés ne figuraient pas au cahier des charges de l’Uefa.
Quels sont les nouveautés numériques appliquées au sport qui vous ont le plus marquées depuis la dernière édition?
Ca serait compliqué aujourd’hui de me prononcer car l’année n’est pas encore écoulée. Cependant il y a des initiatives intéressantes comme la social room du stade de l’Olympique Lyonnais.
Parlez-nous de l’application Connexme qui est utilisable par les personnes qui se rendront à Sportnumericus
Il s’agit d’une plateforme de networking qui permet aux personnes qui vont assister à un événement de faire connaissance, prendre des rendez-vous en amont, échanger des informations.
Avez-vous souffert de la concurrence du mondial pour avoir des intervenants?
Non car nos intervenants cette année ne sont pas forcément acteurs au niveau du mondial. Notre difficulté est plus du fait que nous sommes entre la fin des vacances des clubs professionnels et la reprise des entraînements.
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Fondateur de Sportandbiz.com. Passionné de sport et de business. Je profite de ce blog pour illustrer mes trouvailles, opinions, interviews sur le sport et le business du sport. Disponible sur Facebook, Twitter, Instagram.
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