Selon le dernier rapport du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, il y a aujourd’hui dans le monde plus de 51 millions de réfugiés ou de déplacés, soit 6 millions de plus qu’il y a un an.
La principale cause des déplacements reste la guerre, qui brise les familles et force à l’exode les réfugiés, dont près de la moitié sont des enfants.
La plupart de ces réfugiés vivent dans les pays en développement.
A l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, ce vendredi 20 juin, le Parti socialiste tient à réaffirmer le caractère intangible du droit d’asile, protégé par la Constitution et les conventions internationales qui engagent la France. Pour les socialistes, l’asile n’est pas une variable de la politique migratoire.
Le gouvernement de Manuel Valls a pris toute la mesure de la nécessité de protéger ce droit en lui redonnant sa dimension de droit fondamental, et d’améliorer la situation des demandeurs. Le statu quo était intenable : le système actuel est à bout de souffle et ne permet plus aujourd’hui à la France de répondre à son engagement humaniste d’accueil des réfugiés.
C’est tout l’objet du projet de loi de réforme du droit d’asile, qui devrait être présenté dans les semaines qui viennent.
Le Parti socialiste souhaite que cette réforme apporte plus rapidement qu’auparavant un statut aux réfugiés qui ont fui les menaces pesant sur eux dans leur pays d’origine. Elle devra aussi améliorer les droits des personnes se réclamant de la protection de la Convention de Genève et fournir des garanties nouvelles aux demandeurs.