L’exil des anges de Gilles Legardinier

Présentation de l’éditeur

  Afficher plus Réduire Ils ne se connaissent pas, mais un même rêve leur a donné rendez-vous dans une mystérieuse chapelle des Highlands. Valeria, Peter et Stefan ignorent qu’ils sont la preuve vivante d’une découverte révolutionnaire sur les arcanes de la mémoire faite vingt ans plus tôt par deux scientifiques disparus. Une découverte que beaucoup voudraient s’approprier – à n’importe quel prix. Notamment un certain agent de la NSA, qui surveille depuis longtemps sa réapparition. Pour échapper à ceux qui les traquent, les trois jeunes gens n’ont pas d’autre choix que de remonter à l’origine du secret dont ils sont les ultimes gardiens. Leurs souvenirs sont des sanctuaires. À eux d’en trouver les clés…       Mon avis     Gilles Legardinier m’a une nouvelle fois enthousiasmée lors de la lecture de L’exil des anges. Ce thriller qui a emporté le prix polar SNCF en 2010 traîte de la réincarnation des âmes avec une grande habilité. La mort des professeurs Destrel (mari et femme), pousuivis par plusieurs agences de renseignements en 1990 va avoir un retentissement dans la vie de trois jeunes adultes d’horizons différents : Peter, un hollandais, Stefan, un jeune allemand et enfin Valeria, une étudiante madriléne. On suit d’abord cette dernière qui décide d’aller en Ecosse suite à la découverte du lieu où se situe la chapelle dont elle n’a de cesse de rêver depuis de nombreuses années. Elle fera sur place la connaissance des deux autres qui voient le même endroit dans leur sommeil…. Ils vont y découvrir une incroyable vérité qui les mettra en danger… L’histoire est prenante dès le début. Impossible de lâcher le livre avant d’être arrivé à la fin ! Rebondissements, psychologie, traque, suspens, personnages principaux attachants : voilà les ingrédients imparables de ce thriller dont on ne fait qu’une bouchée ! Au fil des pages, Gilles Legardinier joue avec la morale, les idées et valeurs humanistes. La fin est assez surprenante et clos brillament le récit même s’il reste quelques interrogations concernant certains personnages (Simon, par exemple).   A lire !