Le cherche midi, 3 avril 2014, 364 pages
Résumé de l'éditeur :
Harry est peintre. Il vit un bonheur parfait à Tanger avec sa femme Robin, architecte, jusqu’au jour où un drame vient briser leur existence : leur fils Dillon, trois ans, disparaît dans un tremblement de terre. Son corps ne sera jamais retrouvé. Après des mois de doute et de recherches infructueuses, le couple décide de quitter le Maroc et de revenir vivre en Irlande.
Cinq ans plus tard, Robin est de nouveau enceinte. Si Harry continue en secret à dessiner inlassablement des milliers de portraits de Dillon, essayant de s’imaginer comment son fils aurait vieilli, le couple semble néanmoins disposé à tirer un trait sur le passé.
Mais celui-ci resurgit avec fracas le jour où Harry croit apercevoir Dillon tenant la main d’une femme au beau milieu d’une manifestation. Dillon est-il bel et bien vivant ? Si oui, que s’est-il vraiment passé à Tanger ? La façade du couple commence alors à se fissurer. Devant leurs secrets et mensonges, tout ce que l’un croit savoir de l’autre est bientôt remis en question.
Les voix de Robin et de Harry alternent pour nous donner leurs versions des faits et les révélations se succèdent jusqu’à une vérité totalement inattendue.
Mon avis :
Que voici un roman lent, mais lent. L'auteure a pris plaisir à délayer la sauce, et ça se sent. Dommage, on y perd en crédibilité de l'intrigue.
Le fait d'alterner les points de vue narratif est intéressant, mais ralenti considérablement le fil du discours.
Et puis je n'ai pas réussi à croire que Harry tombait dans la psychose, j'ai toujours cru sa théorie.
En revanche, le retournement final est déroutant et très intéressant. Mais ça fait un peu mince pour 364 pages.
L'image que je retiendrai :
Celle des portraits de Dylon que son père continue de peindre, et qui le montre à un âge différent à chaque fois.
Miss Léo n'a pas été convaincue non plus.
Je remercie Babelio et les Editions du Cherche Midi pour l'envoi de ce roman.