Autour du court
Vous lisez beaucoup, ces lectures vous éveillent, vous remplissent, vous êtes si plein que vous avez envie de déverser votre verve et votre imaginaire dans un roman ? Projet trop long, ça vous effraie. D’accord, commencez par une brève nouvelle alors. Ce concours de nouvelles est pour vous : sur le thème « Ville(s) », 10,000 caractères maximum, genre littéraire à votre convenance (poétique, mémoires, naturaliste, humoristique, polar, jeunesse....), date butoir : 31 juillet 2014.
Les lectures pour l’été de Danielle Laurin
J'aime ses descriptions, mais je les ai écoutées, alors si vous les lire au complet, c'est ici.
Malabourg, de Perrine Leblanc (Gallimard)
On croit d’abord lire un thriller en bonne et due forme, scènes d’épouvante incluses : trois jeunes filles sont victimes de meurtres en série à Malabourg, petit village fictif de la Gaspésie balayé par la mer.
Recommencements, d’Hélène Dorion (Druide)
Livre de ressourcement, de renaissance, de réflexion. Très personnel, très inspiré.
L’album multicolore, de Louise Dupré (Héliotrope)
Récit autobiographique, par une autre de nos grandes poètes. La mort de la mère occupe ici toute la place.
Le feu de mon père, de Michael Delisle (Boréal)
« L’amour que je porte à mon père a toujours été souffrant, malheureux et ingrat », confie le narrateur de ce court récit plein de dureté, de honte, de rage et de tristesse mêlées.»
Sam, de François Blais (L’Instant même)
Autofiction bidon en chausse-trape, pleine de fausses pistes. Fausse histoire d’amour. Autodérision qui tourne à l’autodénigrement et au cynisme mordant, très, très méchant.
La déesse des mouches à feu, de Geneviève Pettersen (Le Quartanier)
Premier roman de cette blogueuse et chroniqueuse humoristique qui se fait appeler Madame Chose. Ça décoiffe, ça déménage.
Variations endogènes, de Karoline Georges (Alto)
Quatorze histoires tordues, marquées par la perversité.
N’oublie pas, s’il te plaît, que je t’aime, de Gaétan Soucy (Notabilia)
Parue à titre posthume, cette lettre d’amour fiévreuse, enflammée, délirante, obsessive, absolue et désespérée, remue.
Drama Queens, de Vickie Gendreau (Le Quartanier)
Écrit dans l’urgence, peu avant que son auteure soit emportée à 24 ans par une tumeur inopérable au cerveau, ce livre coup-de-poing fesse dans toutes les directions.
Delaf-Dubuc : finalistes du Prix Joe Shuster
Pour « Un été trop mortel », 6e tome des Nombrils..... Danger, danger, vont-ils un jour se prendre pour les nombrils du monde ! "Fondés en 2004, les prix Joe-Shuster, qui portent le nom de l'un des créateurs de Superman, sont remis à des artistes canadiens ayant publié une oeuvre au cours de l'année précédente" (réf : Laura Martin, La Tribune). Par contre, après recherche, avec mon anglais de bord, je n’ai jamais trouvé le montant des Prix. Cela semble être un secret bien gardé, même la date du dévoilement.
À mes amies et amis Français et Belges
Vous désirez lire La vie épicée de Nathalie Roy ?, si vous gagnez le concours, les exemplaires entreront chez vous par la grande porte. Un formulaire à remplir avant le 11 juillet et le tour est joué.
Les coups durs du milieu littéraire
Pas de prix unique du livre avec Couillard, il jette aux oubliettes tout ce qui a déjà été fait sur cette question, commission parlementaire inclusivement. Ils veulent réfléchir encore, trouvé d’autres solutions. Je n’ai pas de mots, qu’un profond soupir d’exaspération.
Effet direct sur les danses gouvernementales, principalement des slows, sur cette question cruciale pour la survie du livre, la librairie Clément Morin à Trois-Rivières ferme ses portes, faute de relève ayant les reins assez solides pour supporter les risques financiers. Lisez l’histoire de ce géant né tout petit en 1962, cette fin est triste à pleurer.
Pour finir par sourire
Pour ne pas tomber en déprime, voici une vingtaine d’amusantes, ingénieuses, audacieuses, folichonnes manières de tenir des livres, autrement qu’entre ses mains.