The Last Ship // Saison 1. Episode 1. Pilot.
Après l’échec de la médiocre Last Resort (de Shawn Ryan) et le succès de Battleship (de Peter Berg) au cinéma, Michael Bay
vient produire une série qui se déroule sur un bateau de l’US Navy. Adaptée du livre de William Brinkley et développée par Hank Steinberg
(Interpol, FBI portés disparus) et Steven Kane (The Closer), on sent également que les producteurs ont sorti le chéquier. Mis
en scène par Jonathan Mostow (Clones, U-571), ce premier épisode est tout ce que l’on peut attendre d’une série d’action ultra patriotique avec
un peu de second degré ici et là histoire de nous faire comprendre que Michael Bay ne cherche pas à produire des trucs trop sérieux non plus. Ce premier épisode jouit donc d’une
mise en scène rythmée et efficace par un réalisateur qui sait ce qu’il fait. C’est donc déjà un très bon point. Surtout qu’il y a énormément de décors différents dans ce premier épisode, passant
du bateau à la banquise en quelques secondes seulement. L’idée de cette série est plutôt bonne dans son ensemble, mais aussi assez actuelle (la pandémie est quelque chose que tout le monde
redoute encore aujourd’hui) et nous permet donc de plonger dans la peur panique à la fois de sauver le monde d’une pandémie mais aussi de mourir eux aussi.
Après avoir passé plusieurs mois en Arctique pour une mission top secrète, l'équipage de l'USS Nathan James, un destroyer de la NAVY, découvre avec horreur qu'une épidémie a décimé
une majeure partie de la population terrestre. La Chine et l'Europe sont en guerre, tandis que le Gouvernement Américain n'est plus. Protégés par les océans, le commandant et les 200 âmes sous
ses ordres font partie des derniers survivants de la planète. Une scientifique présente à bord doit absolument trouver un vaccin avant l'extinction totale de l'espèce...
![Critiques Séries : The Last Ship. Saison 1. Pilot. vlcsnap-2014-06-23-15h30m20s238.jpg](http://media.paperblog.fr/i/719/7191780/critiques-series-the-last-ship-saison-1-pilot-L-JZbZCT.jpeg)
Le but est donc petit à petit de faire monter la pression et de nous démontrer que même s’ils semblent tous à bord d’un bateau qui ne peut pas être infecté, n’importe quoi peut arriver. Je vois déjà venir les futurs épisodes de la série (le rationnement, un premier infecté, etc.) mais cela ne veut pas pour autant dire que les scénaristes ne vont pas savoir quoi en faire. Du coup, cet épisode passe à une vitesse éclair, passant d’une scène d’introduction grandiose à une fin plus émotionnelle. Le côté patriote n’est pour le moment pas problématique. Je pense que c’est plutôt un atout, surtout dans une série sur la Navy. On sait pertinemment que dans le monde militaire les gens sont généralement très attachés à leur pays et aux valeurs du drapeau (d’ailleurs l’US Navy a fourni à la série les décors et même des marines histoire de rendre le tout encore plus authentique). On n’apprend pas grand chose dans cet épisode étant donné qu’il cherche avant tout à nous présenter qui est qui dans cet équipage. C’est la fin de l’épisode qui change la donne. Le moment que j’ai préféré est certainement cette scène d’action sur la banquise. C’était tellement efficace. On se serait vraiment cru au cinéma. Jonathan Mostow a très bien su s’y prendre. J’ai hâte de voir les futurs épisodes en espérant que le niveau qualitatif (décors, mise en scène, histoire fluide) suive le même chemin.
Note : 8/10. En bref, un premier épisode efficace.