Brooklyn Nine-Nine était l’une des séries que j’attendais avec le plus d’impatience à la rentrée dernière. Et je n’ai pas été déçu en témoigne sa place dans mon classement. Ce qui fonctionne donc avant tout dans cette comédie c’est la folie des personnages. Ils ont tous un petit truc dans leur personnalité qui les rend soit amusants soit attachants. On retrouve donc ici l’écriture de Dan Goor et de Michael Schur, deux hommes que les fans de Parks & Recreation reconnaîtrons. Cette comédie est à l’aise avec ses personnages et nous offre tout ce que l’on peut attendre d’une comédie. A commencer par le comique de situation. Généralement lancé par des cold open hilarants (quand ce n’est pas le cas c’est rare) mettant en scène l’un des personnages dans une situation incongru, le tout fonctionne particulièrement bien. Je retrouve donc tout ce que je pouvais attendre de la part de ces deux scénaristes. A la tête de la série il y a Andy Samberg (Cuckoo). Je peux comprendre que l’on n’adhère pas à cet acteur mais d’un autre côté, la comédie ne tourne pas toujours autour de lui et sait très bien exploiter tous les personnages. Tout le monde va avoir droit à sa petite histoire que cela soit au boulot ou en amour. Petit à petit on apprend donc à découvrir tout le monde et notamment le Captain Ray Holt incarné par un Andre Braugher (Last Resort) très en forme.
Entre le fait qu’il soit homosexuel mais aussi quelqu’un qui semble difficile à sourire, le tout est tellement incongru que cela devient déjà un espace de rire en soi. Le personnage nous convie donc dans ses petites astuces afin de donner à Peralta l’envie de travailler différemment et plus sérieusement. C’est un peu une sorte de père pour cette grande famille du commissariat de Brooklyn dépeint dans la série. Mais mon personnage préféré dans Brooklyn Nine-Nine c’est très probablement Terry. Incarné par Terry Crews (Tout le Monde Déteste Chris) ce personnage va petit à petit nous montrer son petit coeur d’artichaut et surtout son côté père poule à la merci de ses filles, délivrant alors de grands moments de comédie (je ne me suis toujours pas remis de l’épisode du château de princesse). Bien évidemment le reste des personnages a ses atouts que cela soit Diaz ou encore Santiago sans parler de Boyle. Ce dernier est amusant dans le rôle du loser qui tente de se faire une place au milieu du commissariat et surtout de faire tomber dans ses bras la plus belle femme de son travail. On peut aussi être séduit par Gina, un personnage qui est souvent là pour donner une petite réplique amusante, comme peut le faire Jerry ou Donna dans Parks & Recreation.
Meilleur épisode : 1.22 « Charges and Specs »
Pire épisode : 1.18 « The Apartment »
Place dans le classement de l’an dernier : Nouvelle entrée