Bonjour la blogo!
Oui, en lisant le titre de l’article du jour, vous vous dites sûrement: mais quelle quiche, il est sorti depuis le 9 mai, tout le monde l’a déjà écouté…
NON, pas tout le monde! Parce que je suis certaine, malgré votre bon gout mes blogueuses, que plusieurs d’entre vous n’aiment pas trop Coldplay, ou alors pas au point de vous transformer en moi et de vous jeter sur leur dernier album comme s’il s’agissait d’une tablette de chocolat.
La comparaison est pertinente, car Ghost Stories, c’est un album certes peu rythmique, mais trèèèèès addictif, et qui donne la banane à défaut de donner la patate.
Alors, pour celles qui voudraient le découvrir plus en détails, cliquez donc! Il n’y a que neuf chansons, après tout! :p
La genèse de Ghost Stories n’est pas une histoire joyeuse… La plupart d’entre vous le savent sans doute: Chris Martin, chanteur emblématique du groupe, et son épouse Gwyneth Paltrow, se sont séparés fin de l’année dernière après quatorze ans de mariage. Chris y perdait sa muse, car oui, une grande partie des chansons de Coldplay a été inspirée par Gwyneth.
Chris, après cette rupture très douloureuse, a donc commencé à écrire des ballades toutes plus mélancoliques les unes que les autres, avec une connotation de nostalgie très présente. Et si ses comparses ont bien sûr participé à la naissance de l’album, Ghost Stories est avant tout un album triste, mélancolique…et plein de regrets. Mais finalement, c’est ça qui fait sa beauté.
Alors, quand j’entends que les musiciens d’un groupe aussi connu ne peuvent pas possiblement être sensibles, je crie. Parce que n’importe qui avec une bonne peut entendre la détresse de Chris dans une chanson comme O/Fly on.
L’album démarre avec le très zen Always in my head. Une chanson qui introduit merveilleusement le propos avec des accords addictifs. Dans mon cas, c’est juste impossible de ne pas au moins balancer les bras sur cette chansons sublime.
Suit la désormais connue Magic. Pour la petite histoire, c’est la première chanson depuis la formation du groupe en 1998 qui doit sa naissance au bassiste, Guy Berryman, qui pour une fois, a bien voulu montrer à Chris le résultat de l’une de ses compositions: la ligne de basse et les percussions de Magic. Chris n’a eu qu’à écrire les paroles. ;)
Ink raconte comment un homme (ou une femme d’ailleurs) peut se faire tatouer en hommage à celle ou celui qu’il/elle aime, comment cette encre gravée dans la chair laisse une trace indélébile, comme d’ailleurs…un mariage. Première véritable traduction de la peine de Chris après son divorce.
True Love est un peu plus légère, même si les paroles du refrain sont dures: "Tell me you love, if you don’t then lie".
Midnight est sans conteste ma préférée de l’album, et pourtant elle est très loin de ce à quoi Coldplay nous a habitués. Entièrement créée par ordinateur, il était certain que la produire sur scène n’allait pas être aisé. Guy Berryman a alors trouvé la parade chez Jean-Michel Jarre: une basse laser. Et depuis, Midnight sur scène est très psychédélique.
Another’s arms retourne aux sources de l’album avec Chris, jaloux peut-être que sa femme ait retrouvé le bonheur dans les bras d’un autre…
Oceans, avec en fond le bruit des vagues, est une ode à l’amour perdu…
A sky full of stars avait été en son temps écrite pour Prospekt’s march, mais n’y a pas trouvé sa place. Elle a d’ailleurs failli ne pas trouver sa place dans cet album-ci non plus. Mais après avoir écouté tout l’album, il apparait que ASFOS permet de respirer, de sourire une dernière fois avant le coup de grâce.
Le coup de grâce, c’est donc la dernière chanson de l’album, O/Fly on. Si vous lisez les paroles un jour, vous comprendrez à quel point cette chanson témoigne d’un profond mal-être de Chris, voire un début de dépression si je m’écoute.
Après ça, il n’y a qu’un remède: un grooooos câlin.
Je ne peux que vous conseiller de l’écouter encore et encore, car l’album est de mieux en mieux au fil des écoutes. Et si vous avez l’occasion, regarder les versions concert des chansons. Car s’il y a UN groupe qui se produit sur scène comme il le fait sur CD, c’est bien Coldplay. Avec cette simplicité et cette sympathie qui les caractérise. ;)