Playing House. Saison 1. 10 épisodes.
BILAN
Après un premier épisode plutôt séduisant, je me suis laisser à l’idée de regarder toute la première saison de Playing House. Et le résultat est bel et bien là. Je ne peux que
féliciter à nouveau Lennon Parham et Jessica St Clair pour avoir créé une bonne comédie. Ces deux femmes à qui l’on doit déjà Best Friends
Forever, une petite comédie agréable diffusée sur NBC de façon ultra confidentielle était déjà un bon cru mais avec Playing House elle nous prouver que
les bons vins sont toujours ceux qui ont passé plus de temps dans les cuves. Pour le coup, je suis heureux de voir que USA Network ait récupéré ces deux femmes afin qu’elle
puisse enfin nous raconter des histoires d’amitié comme elles savent en faire. Car au fond, Playing House ressemble énormément à Best Friends Forever même si
tout n’est pas pareil. Les deux femmes ont ici une seconde chance de faire leurs preuves et de démontrer qu’elles savent très bien jouer et faire de la comédie. Ce qui n’est pas si simple que ça
finalement. Le pitch de Playing House est plus ou moins le même, dans le sens où l’une des deux femmes a un problème existentiel et sa meilleure amie se sacrifie afin de l’aider
à le surmonter. Dans l’ancienne série de NBC c’était le personnage de Jessica St Clair qui était larguée par son mari.
Au fil des épisodes on s’attache aux petits problèmes de la vie de ces deux femmes et tout ce qu’elles vont traverser. Les aventures sont fraiches et toujours amusantes. Il n’y a pas un épisode
où je n’ai pas ri au moins une fois de bon coeur et le tout fonctionne terriblement bien. On a donc des personnages amusants autour d’eux et notamment Zach Woods (Silicon
Valley, The Good Wife), réellement à sa place dans cette comédie qui sait le mettre en avant. Mais les héroïnes ce sont les filles et pour le coup, elles savent très
bien ce que c’est qu’une comédie de filles. Plus tôt cette année on avait pu avoir de la comédie de filles avec Broad City, où l’histoire de deux amies dans l’enfer new-yorkais.
Pour le coup, Playing House est beaucoup moins underground et osée que la série de Comedy Central mais elle parvient malgré tout à décrocher les rires des
téléspectateurs car elle a un sens inné pour donner des trucs aux personnages qui fonctionnent à merveille. Il y a donc des scènes cocasses dans tous les épisodes où les deux femmes n’ont pas
peur de mettre leur corps à rude épreuve. Sans compter que je crois que je préfère les femmes dans ce genre de comédies que les hommes (les dernières tentatives du genre n’étaient pas très
réussies dans mes souvenirs).
Note : 7/10. En bref, une comédie pleine de charme.