de la politique (page 6)
Publié le 23 juin 2014 par Dubruel
~~Les français sont faciles à distraire des choses les plus importantes (Duc de Luynes)
Faites-nous de bonne politique et je vous ferai de bonnes finances. (Baron Louis, Ministre des Finances vers 1830)
On demeure éperdu devant la bêtise ou devant la lâcheté du pouvoir. (Maupassant)
La Chambre des Députés donne tellement à rire et à s’indigner, offre tant de raisons de la blâmer, de la blaguer, de la bafouer, ses maladresses sont tellement visibles, ses emballements tellement grotesques que le métier de député devient une profession comique qui inspirera bientôt un doux mépris aus petits enfants eux-mêmes. (Maupassant)
Les gouvernements n’ont jamais eu souci du bien des français ; ils ont d’autres occupations. (Jacques Chardonne 1884-1968)
En réalité, la société actuelle, société de transition, de compromis, dite moderne, n’a aucun plan, ne se propose aucun but déterminé, sinon de durer le plus longtemps possible grâce à la méthode qui l’a servie jusqu’ici, celle d’un dégoûtant empirisme. Il est fou de confier au Nombre la garde de la Liberté. Il est fou d’opposer le Nombre à l’argent, car l’argent a toujours raison du Nombre, puisqu’il est plus facile et moins coûteux d’acheter en gros qu’au détail. Or l’électeur s’achète en gros, les politiciens n’ayant d’autre raison d’être que de toucher une commission sur l’affaire. (Georges Bernanos)