Journée de la lenteur
car jour le plus long de l’année.
Cette initiative nous vient du Canada.
Inévitablement vous avez lu et entendu un peu partout les mêmes bons conseils :
- Prenez le temps de vivre, de respirer, de regarder…
- Tout va si vite, ralentissez-le rythme.
- Passez du mode métro au mode escargot et ainsi de suite.
Bref, une journée de la lenteur que je suis pressé d’oublier.
Allons bon, vilain petit canard, j’ose contester les vertus de cette initiative de nos cousins, une très chic journée internationale de la lenteur ?
Oui, je l’avoue et voici pourquoi.
Bon, d’accord, il vaut mieux vaut manger doucement que trop vite.
Et danser le slow que le rockn roll c’est meilleur pour les rapprochements.
Mais tout de même, la lenteur a bien des défauts.
- Imagine-t-on les joueurs du mondial de foot ne plus courir vers le but adverse mais marcher tout doucement ?
- Imagine t-on la terre ralentir son rythme de rotation, le TGV rouler à 2 à l’heure (hors période de grève bien sûr) imagine-t-on, la machine à laver la vaisselle mettre 6 heures pour laver trois assiettes ?
Non.
D’où 5 conclusions :
1) La vie est ainsi faite que chaque chose marche à son rythme.
2) Vouloir imposer un rythme uniforme à ceux qui, par définition, ne le sont pas est comme imposer à quelqu’un d’aimer les petits pois s’il n’aime que les frites. Totalement contre-productif.
3) Plus qu’un rythme rapide ou lent, variez les deux au gré de vos envies, de vos activités et de votre personnalité, l’équilibre est bien plus important que la fait d’aller vite ou doucement.
4) Je n’ai jamais apprécié ces journée spéciales, type journée de la gentillesse, des plantes vertes ou des poissons rouges, alors…, vite, oublions cette journée de la lenteur !
Et comme le temps file, que cette minute du lundi est déjà achevée, et que je suis pressé d’en terminer de la journée de la lenteur, rappelez-vous cet ultime principe :
L’important n’est ni d’aller vite, ni d’aller lentement,
l’important… est de vous sentir bien !