Hiroshima mon amour

Publié le 23 juin 2014 par Dukefleed
De l'ennui... porté par un beau texte
Une comédienne française va rencontrer sur un tournage à Hiroshima un japonais qui va devenir son amant. Le film se situe 14 ans après la fin de la guerre. Elle et Lui vont vivre un amour impossible. A travers eux, la souffrance individuelle d’une femme punie et tondue comme d’autres pour avoir oser vivre une histoire d’amour avec l’ennemi va se confronter au traumatisme de tout un peuple victime de la première bombe nucléaire.Alain Resnais précurseur avec ce sujet avait déjà marqué les esprits 3 ans plus tôt avec le thème de la Shoah tût à l’époque ; ce fût « Nuit et brouillard ». Novateur, il l’est aussi sur la forme cinématographique en initiant ce qui deviendra la Nouvelle Vague. Et c’est à ce titre là que je n’attendais pas bien plus de ce film. La Nouvelle Vague a l’incroyable pouvoir de livrer souvent des films chiants, intellos jusqu’à la prétention. C’est à nouveau le cas ici. Emmanuelle Rivas rabâche d’un ton monocorde jusqu’à obtenir le décrochage du spectateur. Même si le texte de Marguerite Duras, égérie de la nouvelle littérature à l’époque, avec son ton cru, vif et répétitif est superbement écrit ; le Septième Art est un Art à part entière. La poésie est superbe, le concept intéressant ; mais le film ressemble plus à une ébauche. Le démarrage laissait pourtant présager une belle réussite : une introduction marquante type « Nuit et brouillard », une rencontre mystérieuse portée par un magnifique texte et puis plus rien… Et le temps s’allonge trop à mon goût sans contenu. Le cinéma n’est-il pas fait pour conter des histoires ?Pour les curieux et/ou les amoureux de la Nouvelle Vague… seulement
Sorti en 1959