Je vous épargne les détails mais disons que les mots-clés seraient les suivants:
-Mur de soutènement
-Investissement inutile sur mur de soutènement dont je n'approuvais rien.
-Salaire annuel investi sur réfection de mur de soutènement.
-Une surprise par jour depuis 8 jours incluant bris multiple et nouveaux investissements sur bris multiple.
-Moufette venant s'ingérer dans l'aventure.
-Envahissement du voisin, de la rue (sans permis, stress a "on"), ENVAHISSEMENT de nos vies.
-Intimité nulle.
-Fatigue excessive parce je brûle la chandelle par les deux bouts au travail, le jour, la nuit et ailleurs aussi.
-14 personnes chez moi samedi dernier, sur un terrain en véritable chantier de guerre.
-Zéro sommeil de vendredi soir à dimanche PM.
Je ne vous donnes pas de détails mais vous avez l'essentiel pour comprendre l'état mental dans lequel mon été commence, saison qui, vous le savez, hante continuellement mes cauchemars.
Et je ne vous parle même pas de la verrière qui, lorsqu'il pleut dehors, est généreuse sur le passage de l'eau du ciel à l'intérieur de la maison, en passant par le bois des murs, qu'il affaiblit, autant que sur les $tores qui ont coûté une fortune.
Comment on épelle banlieueseries?
T-A-B-A-R-N-A-K
Mais il pourrait y avoir pire.
Je pourrais circuler en moto sur l'autoroute 30 avec ma fille et entrer en collision avec une voiture inexplicablement stationnée dans la voie de gauche afin d'attraper des bébés canards et y laisser ma vie ainsi que celle de ma fille.
J'ai écouté un morceau qui me trempe dans le bonheur pour tenter d'équilibrer tout ça avant le show.
Ma fille était dans la chorale. Sagement debout derrière la scène, face au public tandis que les 4ème années jouaient la pièce sur scène et avaient des airs de monsieurs et de madames. C'est fou ce qu'elle tient de sa mère la Punkee. En taille, elle a encore son format de deuxième année (l'amoureuse fait 5'4 et enfant, on l'a crue naine un temps) alors que certaines autres de la chorale était déjà devenue femme. L'une d'elle était venue à l'anniversaire de ma fille il y a trois semaines et n'avait pas voulue se baigner car elle avait ses premières menstruations...
Ma fille n'en est tellement pas là...
Même cette jeune fleur qui s'est trompé dans son texte et qui a dit de la scène en regardant vers nous:
"OH NON MAMAN! je me suis trompée!!" a semblé être consolée du tonnerre de rire que sa spontanéité avait déclenché.
J'ai beau n'avoir que 4 épines pour me défendre dans ce monde, l'essentiel reste invisible pour les yeux.
J'ai félicité Punkee de son merveilleux travail et j'ai fermé les yeux une fois de retour à la maison.
N'en ayant que pour ma fille de toute façon.
Et ne serais-ce que pour oublier que mon terrain du 450 est source de déprime.
Parce que le pire du pire reste à circonscrire.
Le pire du pire est un peu trop dans ma mire.