Switched at Birth // Saison 3. Episode 12. Love Among the Ruins.
Contrairement à The Fosters dont la santé s’est étiolée dans le premier épisode de la saison 2, je dois avouer que le premier épisode de la saison 3 de Switched at
Birth a de quoi donner de bons espoirs pour la suite de la saison. Notamment du point de vue d’Emmett. La scène où sa mère tente de l’aider était assez bouleversante, surtout quand la
mère d’Emmett commence à piquer une vraie crise de rage face au jeune garçon. Je me demande comment tout cela va évoluer car cette histoire de bullying me plait énormément. Lancée l’an dernier
sans grande envergure, elle commence à prendre une forme beaucoup plus plaisante à mon goût. Même si ce n’est qu’un premier épisode, il nous donne un avant tout des plus intéressant autour de ces
personnages. En effet, on creuse donc la personnalité d’Emmett un peu plus, son côté fragile mais aussi sa volonté de se venger tout seul. Car au fond, c’est ce qui va se passer. Cela permet
également de questionner un peu plus Bay et Emmett et la relation que les deux personnages peuvent entretenir. Une relation que je trouve toujours aussi fraiche et pimpante. Surtout que c’est
toujours ce que j’ai le plus apprécié dans Switched at Birth.
Mais cet épisode ne cherche pas à en faire trop non plus. Le but est d’entretenir les téléspectateurs certes mais aussi de conserver un peu de suspense pour la suite. Le problème du début de la
saison 3 c’était que la série s’était concentrée sur tellement d’intrigues à la fois que l’on avait alors l’impression qu’ils ne savaient pas vraiment où ils voulaient aller. Du coup, je suis
content de voir que les scénaristes ont réussi à recentrer le tout sur un lot d’histoires et surtout sur quelque chose de beaucoup plus cohérent à mon goût. C’est en tout cas comme ça que je le
ressens. Je suis cependant beaucoup moins séduit par ce que Regina tente de nous raconter avec les résidents de East Riverside. Disons qu’il manque un petit quelque chose qui aurait très bien pu
rendre le tout beaucoup plus sympathique dans leur ensemble. Mais le problème c’est que je n’arrive pas du tout à voir où est-ce que Switched at Birth veut réellement en venir.
Il y a forcément un but précis mais Regina n’étant pas mon personnage préféré, je suis encore en train de me demander si finalement la série ne faute pas avec ce personnage. Je préfère un peu
plus sa fille Daphne. Cette dernière n’a pas grand chose à nous raconter non plus mais disons que c’était un peu plus sympathique de voir son point de vue.
Note : 6/10. En bref, un joli petit retour pour Switched at Birth.