The Big Bang Theory : Théorie de l’engagement… pour la vie (Partie 2)

Publié le 22 juin 2014 par Delromainzika @cabreakingnews


The Big Bang Theory // Saison 7. Episodes 12 à 24 (Partie 2).
BILAN


Cette saison 7 de The Big Bang Theory n’était pas totalement réussie mais elle avait malgré tout des atouts et notamment celui d’avoir éviter d’abuser encore et encore de Sheldon. Ce dernier a été mis en avant mais ce n’est pas le personnage qui délivre de plus de répliques dans l’épisode, bien au contraire. La saison va avant tout se concentrer sur la relation de chacun des personnages entre eux et quand je parle de relations je parle de relations romantiques. Il y a quelques années, je me souviens encore des saisons laborieuses de la série jusqu’à ce que la série prenne enfin son envol. Petit à petit elle a su créer une mécanique qui semble fonctionner chaque année avec des personnages toujours plus drôles les uns que les autres. L’an dernier, The Big Bang Theory avait abusé un peu trop de Sheldon, quitte à le rendre parfois un peu irritant sur les bords. Mais j’aime toujours ce personnage, notamment car il y a quelque chose qui le rend toujours amusant dans n’importe quelle circonstance. Cette saison 7 n’était peut-être pas totalement réussie mais elle cherche avant tout à nous donner l’impression que finalement tout n’est pas terminé, qu’il y a encore tellement de choses à raconter. Enfin, en apparence car d’un autre côté la série s’est aussi inscrite dans une vraie routine.
C’est peut-être ce qu’il y a de plus agréable et de plus décevant. Chaque année on retrouve les personnages que l’on aime bien dans des intrigues qui ne cherchent pas à froisser qui que ce soit, simplement à nous amuser. Que cela soit d’épisodes hommages à je ne sais quel jeu vidéo ou film de science fiction ou encore des épisodes plus romantiques. Je crois que la plus grosse histoire romancée de la saison c’est elle de Amy et Sheldon. Il y a une vraie avancée dans cette relation et peut-être la preuve qu’au fond Sheldon peut aussi grandir grâce à une femme dans sa vie. Enfin, tout cela n’est qu’une théorie puisque rapidement la série va faire quelques pas en arrière pour revenir quelques semaines plus tard sur le sujet. A certains moments on a cependant pu sentir la saison partir dans le mauvais sens. La première partie de la saison était globalement bonne mais la seconde a eu beaucoup de mal à se renouveler et à étirer les intrigues en longueur. Du coup, j’ai eu un peu de mal à aller au bout des épisodes et notamment à avoir envie de regarder « The Status Quo Combustion », le dernier épisode de la saison. Ce n’est pas un mauvais épisode pourtant mais disons qu’ils auraient pu faire quelque chose de beaucoup plus efficace.
Notamment pour l’histoire de Penny et Leonard. J’ai comme l’impression que cela arrive plus ou moins en retard par moment. En effet, quand est-ce que vous avez vu un couple vivre aussi longtemps séparés l’un de l’autre par un palier alors qu’ils pourraient très bien déménager afin de pouvoir se trouver un chez eux. Ce sera l’un des enjeux de la prochaine saison, aider Leonard et Penny à vivre de leur côté. Je suppose que cela ne se fera pas sans embuche surtout que le risque est de perdre la dynamique déjà bien installée. J’ai peur car pour le moment The Big Bang Theory ronronne bien. Ce n’est pas mauvais ni exceptionnel mais tout simplement correct et agréable. En tout cas, il n’y pas de quoi passer un moment désagréable. Bien au contraire. Le dénouement de l’épisode cherche donc à changer la mécanique de la série et peut-être à nous offrir une nouvelle façon de raconter l’histoire de ce groupe de personnages qui nous donne l’impression d’être statique par moment. En effet, j’ai comme l’impression qu’ils ne cherchent pas à bouger par moment ou bien à évoluer. Du coup, la déception est forcément de mise. La seconde partie de la saison donne peut-être aussi trop d’importance aux Wolowitz.
Disons que je ne suis peut-être plus aussi fan que ça de Bernadette et Howard. Ces deux là ont beau m’amuser, par moment j’ai l’impression que The Big Bang Theory est arrivée au bout de la ligne avec eux alors que ce n’est pas vraiment le cas. Bien au contraire, il y a encore tellement de choses à raconter. Car l’intrigue est assez plate, sans envergure et sans grande ambition. Dans la première partie de la saison c’était beaucoup plus amusant et mieux construit. Pour le coup, ici on a li’mpression que les scénaristes tentent encore une fois de boucher les trous en attendant que la fin de la saison arrive. Même la fin de la saison se trouve être assez médiocre pour ce lot de personnage. On pourrait tout de même remercier Christine Baranski qui encore une fois fait des merveilles mais est-ce suffisant ? J’en suis bien moins sûr. Finalement, cette seconde partie de saison 7 n’était peut-être pas à la hauteur de mes attentes. Il y a toujours nos personnages préférés mais ils ont tendance à stagner un peu trop. Ce n’est pas mauvais, ni bon, juste confortable. C’est ce qu’est devenue The Big Bang Theory au fil du temps. Après avoir su se renouvelée, elle est peut-être petit à petit en train de replonger dans son univers.
Note : 5/10. En bref, une seconde partie de saison correcte mais décevante.