- Un nouvel appareil photo, rien d'extraordinaire puisqu'il s'agit d'un compact, mais tout de même doté d'un bon mode "macro" (mise au point à une distance de 3cm). Pour être précis il s'agit de l'Olympus SZ-16
- Un guide entomologique, à vrai dire le meilleur guide pour débuter, et il n'y a pas que moi qui le dit... On l’appelle couramment le "Chinery" édité depuis 1988 pour la version français le titre exact est "Insectes de France et d'Europe occidentale" - ISBN-10: 2081288230.
Et voici les premiers résultats que je suis fier de partager avec vous:
Oreina cacaliae. Un coléoptère de la famille des chrysomelidés (qui contient tout de même 30 000 espèces)... En apparence assez proche des coccinelles mais d’aspect plus allongé, la principale différence est le nombre d'article des pattes (5 ici contre 3 pour les coccinelles).
Callimorpha dominula, la belle larve d'un beau paillon: l'écaille rouge que j'espère bien prendre en photo rapidement ! La difficulté des lépidoptères c'est que les ouvrages sont souvent moins riches en illustrations pour les chenilles. En l’occurrence le Chinery de montre qu'un dessin de l'adulte.
Carabus auratus, ou carabe doré parfois aussi appelé jardinière. Ce carabe réalise une digestion externe et aspire les tissu corporels liquéfiés pour se nourrir... Dommage pour le bloc de roche au premier plan, mais la bête est rapide !
Cincidela campestris, ou cincidèle champètre bien identifiable à ces tâches blanchâtres sur les élytres et aux couleures métalliques du dessus du corps (un beau vert) et des pattes (cuivrées). Un insecte relativement véloce qu'il m'a fallu poursuivre quelque temps avant de pouvoir en obtenir une photo potable.
Iberodorcadion fuliginator... un peu flou au niveau des antennes, il s'agit d'un capricorne (ou longicorne). Photo prise début mai dans les pelouses d'altitude à proximité du pic de Teulère. Cet insecte est un peu plus rare et ne figure pas dans le Chinery.
Pterostichus nigritus, un joli coléoptère typique de la famille des carabidés. J'avoue ne pas être certain de l'identification à 100%...
Scatophaga stercoraria (la célèbre "mouche à merde") qui contrairement à ce que laisse présager son nom de se nourrit pas d'excréments mais d'autres insectes présents dans les excréments... On reconnait cette mouche à sa forte pilosité jaune roussâtre. (Ok...ce ne sont pas des poils mais des soies mais il s'agit tout de même de pilosité)
Spialia sertorius sur une Orchis mâle (Orchis mascula). Photo prise début mai dans les pelouses d'altitude à proximité du pic de Teulère. (Ne figure pas dans le Chinery - pour les fans de papillons mieux vaut un guide entièrement dédié à ce groupe.)
Scaeva pyrastri se nourrit du nectar d'une immortelle d’Italie (Helichrysum italicum). Sur mon balcon à Pau avant d'aller au travail...
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