genre: comédie
année: 2003
durée: 1h30
l'histoire: Un missile vient d'être dérobé et la DGSE est sur les dents. Ses dirigeants pensent qu'il y a un traître dans la maison. Pour récupérer l'arme nucléaire, ils engagent en qualité de nouveaux James Bond deux losers accros aux jeux vidéos. Will et Ben serviront de couverture aux vrais espions. Mais si Will et Ben n'étaient pas si chèvre ? De Paris à la Jamaïque, se sentant investis de lourdes responsabilités, ils affrontent la sublime Natty Dreads et son armée de top models pour remonter jusqu'à leur chef mégalomane : Le Mâle.
la critique d'Alice In Oliver:
On ne présente plus Eric et Ramzy, un duo comique qui s'est surtout fait connaître grâce à la série H et par l'intermédiaire de la chaîne Canal +. Certes, on a le droit de ne pas aimer Eric et Ramzy, mais force est de constater que ces deux-là naviguent à contre-courant du cinéma français, en proposant des comédies potaches, parfois étranges, à l'image de Steak.
Toutefois, Eric et Ramzy connaîtront leur heure de gloire avec La Tour Montparnasse Infernale. Depuis, c'est un peu le néant total ou presque... Même si le duo continue de sévir dans les salles obscures.
Indéniablement, le duo peut s'appuyer sur un public fidèle. Avec Double Zéro, sorti en 2003, Eric et Ramzy collaborent avec le réalisateur Gérard Pirès. Rappelons que ce dernier est surtout connu pour avoir signé le premier Taxi, produit par Luc Besson (argh !) et le nullissime Les Chevaliers du Ciel. Plus que jamais, Eric et Ramzy possèdent un vrai potentiel.
Encore faut-il qu'ils soient dirigés par un cinéaste de talent. Ce qui n'est pas le cas de Gérard Pirès. En dehors d'Eric Judor et Ramzy Bedia, Double Zéro réunit Edouard Baer, Rossy de Palma, Georgianna Robertson, François Chattot, Didier Flamand, Li Xin et François Berléand.
Encore une fois, Eric et Ramzy sont fidèle à leur univers. Le scénario brille surtout par sa stupidité. Attention, SPOILERS ! Un missile vient d'être dérobé et la DGSE est sur les dents. Ses dirigeants pensent qu'il y a un traître dans la maison.
Pour récupérer l'arme nucléaire, ils engagent en qualité de nouveaux James Bond deux losers accros aux jeux vidéos. Will et Ben serviront de couverture aux vrais espions. Mais si Will et Ben n'étaient pas si chèvre ? De Paris à la Jamaïque, se sentant investis de lourdes responsabilités, ils affrontent la sublime Natty Dreads et son armée de top models pour remonter jusqu'à leur chef mégalomane : Le Mâle.
En vérité, Double Zéro est un remake d'un film américain, à savoir Drôles D'espions, de John Landis et avec Dan Aykroyd et Chevy Chase. Toutefois, ce qui marchait (parfois) dans La Tour Montparnasse Infernale ne fonctionne plus du tout dans cette comédie de très mauvais goût.
A tel point que l'on a presque honte voire pitié pour Eric et Ramzy, plus que jamais en mode cabotinage. Certes, nos deux huluberlus sont toujours aussi excités. Pourtant, contre toute attente, cette pseudo parodie de James Bond passe totalement à côté de son sujet. La faute revient à une absence totale de scénario.
Visiblement, Eric et Ramzy ont grandement apprécié la saga Austin Powers, un peu trop peut-être. En ce sens, Double Zéro s'apparente à une sorte d'Austin Powers à la française, le talent et les idées en moins. En vérité, Double Zéro porte terriblement bien son nom.
Cette comédie est au mieux insignifiante et s'apparente à une sorte de néant total voire de vide intersidéral. C'est le genre de comédie qui pouvait encore sortir dans les années 80 à l'époque des Philippe Clair et autres Max Pécas. En ce sens, Double Zéro est tellement nul et foireux qu'il exerce presque une sorte de fascination sur le spectateur abruti.
Oui, toujours en ce sens, Double Zéro appartient à la race de ces comédies nanardes d'une stupidité affligeante. Que dire de plus ?
note: non, je passe...
note nanardeuse: 15/20