Lorsqu’il s’agit de mener une auto-rééducation du périnée, beaucoup de femmes hésitent entre les cônes vaginaux et les boules de geisha.
Pour la rééducation du périnée, les boules de geisha et les cônes vaginaux peuvent servir utilement à degré égal. Comme il est possible d’effectuer une auto-rééducation du périnée chez soi avec ces produits, on peut se demander lequel d’entre eux est plus adapté. C’est pourquoi nous les mettons en parallèle dans cet article afin de vous aider dans votre prise de décision.
Les cônes vaginaux : un rôle de stimulation des muscles périnéaux atrophiés
Les cônes vaginaux (ou poids vaginaux) servent essentiellement dans la stimulation des muscles du périnée. Quelles que soient les causes de la faiblesse des muscles pelviens de cet organe, un avis peut conseiller l’usage de ce produit pour insuffler à ces derniers leur tonicité habituelle.
Ainsi, les sorties involontaires d’urine dues à l’incontinence d’effort sont généralement empêchées par un programme de rééducation du périnée. Il faut comprendre par effort les mouvements du corps comme l’éternuement, le toussotement, etc. L’incapacité de retenir l’urine, qui s’échappe au cours de ces actes, peut se traiter au moyen du renforcement des muscles périnéaux. Cette remise en fonction de ces muscles est rendue possible par l’aspect progressif des exercices effectués, aspect lié aux volumes croissants des cônes vaginaux. Que ce soit en complément à des séances de kinésithérapie ou pour une auto-rééducation périnéale, les cônes vaginaux sont d’une grande utilité dans le traitement de l’adynamie du périnée.
La fonction plus réduite des boules de geisha
Contrairement aux cônes vaginaux, les boules de geisha ont un rôle plus spécifique dans la rééducation du périnée. Elles permettent en effet de redonner aux muscles périnéaux les réflexes perdus après un accouchement (lire l’article : la grossesse et le périnée) par exemple. Ainsi, les cônes vaginaux renforcent le périnée et les remettent en mouvement, alors que les boules de geisha assurent la conservation des acquis en réveillant les mouvements réflexes de ces mêmes muscles.
Un autre point à prendre en considération est que les boules de geisha ont un poids plus important que celui des poids vaginaux. De ce fait, les smartballs ne peuvent pas être portées aussi longtemps que le seraient les cônes vaginaux. Suivant donc les cas particuliers de dysfonctionnements du périnée à traiter, on recourra d’abord aux cônes vaginaux avant de compléter éventuellement la rééducation par les boules de geisha.
Cônes vaginaux ou boules de geisha pour muscler le périnée
Faut-il recourir aux cônes vaginaux ou aux boules de geisha ? On ne peut pas trancher la question à priori.
Tout dépend du dysfonctionnement à traiter.
Les cônes vaginaux interviennent beaucoup plus pour redonner la vigueur aux muscles du périnée, alors que les boules de geisha sont plutôt faites pour conserver les résultats atteints après une remise en mouvement du ou pour permettre à celui-ci de retrouver ces réflexes. Dans tous les cas, les deux produits jouent des rôles complémentaires et ne peuvent pas être opposés.
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