La coupe du monde se passe sur le terrain, mais aussi sur le web et notamment sur les réseaux sociaux. Voici un mini guide de bonnes pratiques pour les Bleus, mais aussi pour toi lecteur qui se prépare (ou pas) à l’évènement de ce soir. Focus sur les quatre points essentiels à retenir.
Quelques semaines avant le premier coup de sifflet au Brésil, Didier Deschamps avait déjà donné à ses joueurs des recommandations sur leur utilisation des réseaux sociaux. L’entraîneur expliquait alors :
Il faut vivre avec son temps. Les réseaux sociaux sont partout. Certains joueurs les utilisent beaucoup. Ce qui compte, c’est de ne pas donner de la matière qui pourrait nuire à nos intérêts.
Et pour cause, notre Dédé national cherche à préserver l’image des Bleus, qui a été un poil écornée lors de la précédente coupe du monde, mais aussi dans leur vie de tous les jours. Car finalement, les Bleus sont des hommes comme nous, avec l’exposition médiatique en plus. Et si on faisait une petite cure de rappel des quelques règles de base ?
1 – A chaud tu ne tweeteras pas
Mémé Yvette nous le disait quand on était petit : avant de parler, il vaut mieux tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Sur Twitter, mais aussi sur tous les autres réseaux sociaux, les réactions impulsives mènent souvent à des propos déplacés qu’on risque de regretter plus tard.
On pense notamment à Anara Atanes, la compagne de Samir Nasri, qui a fait parler d’elle en mai 2014. Après que Didier Deschamps ait donné sa liste des 23 Bleus sélectionnés pour l’actuel Mondial (dans laquelle son boyfriend ne figurait pas), la mannequin a tout bonnement enguirlandé l’entraîneur sur son compte Twitter.
Les fameux tweets d’Anara Atanes, via le Huffington Post
Ma mémé Yvette lui aurait tiré l’oreille, mais elle n’est pas (encore) sur Twitter.
2 – Des propos dont ta maman sera fière tu posteras
eEtiquette à garder en tête
Avant de publier un statut ou une photo, demandez-vous une chose : votre chère maman serait-elle fière de vous… ou pas ?
La mère de Mamadou Sakho est fière de voir son fils courir après une balle
Le dos super musclé de Karim Benzema (qu’il est beau mon fils !)
3 – Un Bescherelle tu achèteras
Impossible d’oublier les fameux « la roue tourne va vite tourner » ou « il faut avancer de l’avant » de Franck Ribéry.
Alors oui, d’accord, les fautes d’orthographe ou de grammaire, ça nous arrive à nous aussi de temps en temps… mais lorsque c’est le cas (presque) systématiquement, un bon Bescherelle, ça peut aider côté image.
Et un autre petit exemple, merci Samir Nasri !
Merci a tous vos message de soutien c’est la vie une autre coupe du monde a la maison se qui ne tue pas rends plus fort
— Samir Nasri Official (@SamNasri19) 13 Mai 2014
4 – Une stratégie digitale tu définiras
Sûrement le meilleur conseil à garder en tête, car sans cap on ne peut que faire fausse route. En d’autres mots : savoir pourquoi utiliser ces outils de communication que sont les réseaux sociaux, pour qui et comment, aide à limiter les bourdes et surtout à mieux communiquer.
Pour en revenir à nos Bleus, Thierry Henry et Olivier Giroud ont plutôt retenu la leçon. Le premier joueur, depuis peu sur Twitter, se limite aux tweets de soutien à ses collègues ou à réagir après un match. Aucune photo compromettante ou contenu impulsif donc.
Olivier Giroud s’en est, quant à lui, plutôt bien sorti suite à une déconvenue personnelle. Il y a peu, le joueur était à la Une d’un tabloïd anglais, en très charmante compagnie. Sauf que le footballeur est marié… Dans la foulée, Olivier Giroud tweete :
Je présente mes excuses à mon épouse, ma famille, mon entraineur, mes coéquipiers et les supporters d’Arsenal.
— Olivier Giroud (@_OlivierGiroud_) 16 Février 2014
Une façon de prendre le taureau par les cornes pour éviter que l’affaire ne fasse boule de neige.
Et pour la coupe du monde actuelle, Didier Deschamps a trouvé la meilleure solution : créer un compte officiel pour les Bleus !
Pour finir, comme écrit dans La bande destinée : » la première règle à connaître est qu’un réseau social doit être construit avant même d’en avoir besoin ». Donc pour imager la chose, c’est comme avant de sauter du haut d’un plongeoir de 3 mètres : on y réfléchit à deux fois avant de se lancer !