genre: action, super héros
année: 1993
durée: 1h30
l'histoire: Catman, toujours secondé par le fidèle Gus, va utiliser ses incroyables pouvoirs pour tenter de contrecarrer les plans du diabolique révérend Cheever, qui envisage de plonger le monde dans une gigantesque catastrophe nucléaire.
la critique d'Alice In Oliver:
Godfrey Ho... On le cite rarement parmi les plus grands "nanar men" de toute l'histoire du cinéma et pourtant... Ce réalisateur asiatique va vite devenir, au fil de années, le grand spécialiste de la formule "deux en un", soit deux films intégrés dans la même pellicule.
Il sévira principalement auprès de Joseph Lai qui produit la plupart de ses inepties. Dans la filmographie de Godfrey Ho, on compte de nombreux nanars avariés, entre autres, Hitman le Cobra, L'exécuteur défie l'empire du kung-fu, Ninja Terminator, Ninja Fury, Men Behind the Sun 3, Flic ou Ninja ou encore Black Ninja, pour ne citer que ceux-là.
En résumé, chez Godfrey Ho, il est beaucoup question de ninjas. D'ailleurs, le cinéaste fera de ce sous-genre sa véritable spécialité. C'est ainsi qu'il se fera un place dans le coeur des amateurs de nanars et de fumisteries cinématographiques. En vérité, Godfrey Ho a sévi un peu dans tous les styles.
Il réalisera même deux films de super héros: Catman In Lethal Track et Catman In Boxer's Blow. En l'occurrence, Catman In Boxer's Blow, réalisé en 1993, est la suite de Catman In Lethal Track. Il semblerait que le premier opus ait rencontré un certain succès en vidéo puisqu'un second volet est réalisé dans la foulée.
Catman In Boxer's Blow bénéficie lui aussi de la célèbre formule de Godfrey Ho, à savoir (et je le répète) la formule "deux en un". Pour faire court, Catman in boxer's blow est à la fois un film d'action et de super héros, mais aussi et surtout un film d'arts martiaux.
Ce qui est plutôt gênant pour l'acteur principal, un certain Jonathan Isgar (ne me demandez pas ce qu'il est devenu, je n'en sais strictement rien !). En effet, le pauvre acteur ne sait pas se battre. De ce fait, son incompétence est hélas visible à l'écran. Ce qui explique pourquoi le film se concentre presque exclusivement sur toute une série de bastons débiles entre plusieurs guerriers taïwanais.
Le costume de Catman ne s'est pas non plus amélioré. En effet, le super héros a toujours sa combinaison noire en forme de moule-bite, laissant transparaître le ventre bedonnant du pauvre Jonathan Isgar. En l'occurrence, Catman dispose de super pouvoirs complètement nazebroques.
Par télépathie, il peut parfois faire bouger les objets mais il utilise rarement cette compétence. Il ne possède même pas une force surhumaine. Ou alors si c'est le cas, cela ne transparaît pas forcément à l'écran. Ah si, j'allais oublier, il est capable de parer les balles de mitrailleuses avec l'aide de ses bras. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout !
Pour mémoire, rappelons que notre super héros de pacotille a été griffé par un chat radioactif (Ouarf !), mais ça, c'était dans le premier épisode. Seul petit changement au tableau de bord, Catman est cette fois-ci accompagné par Gus dans ses aventures. Inutile de préciser que ce dernier ne sert strictement à rien et se contente d'admirer les prouesses nanardes de notre super héros moisi de service !
Pour le reste, John Isgar brille surtout par son absence et sa transparence. Tout comme de nombreux "action men", John Isgar semble souffrir d'une pathologie rare: la paralysie faciale. En résumé, John Isgar est incapable de faire transparaître la moindre émotion à l'écran. Parfois, on a le droit à une moue inquiète ou mécontente, mais ce n'est pas toujours très clair !
Bref, dans son genre, Catman In Boxer's Blow fait office de série Z fauchée. Personnellement, dans le domaine du nanar et de la supercherie, je lui préfère tout de même le premier. Dans l'ensemble, Catman In Boxer's Blow se révèle assez répétitif mais néanmoins fun à regarder, tout du moins pour ceux qui sont fans du premier volet (soit deux personnes dans le monde).
note: je passe...
note nanardeuse: 14/20
Jeu de briques
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