Ah la coupe du monde de football! 4 ans d’attente pour vivre sa passion pendant un mois. L’effet de la rareté y’a pas mieux pour un passionné qui attend sagement en s’abreuvant uniquement de grands évènements tels que la coupe d’Europe, la Champions League ou encore la coupe d’Afrique.
Bon début de la coupe du monde au Brésil entachée des sempiternelles fautes d’arbitrage…Heureusement pas trop nombreuses jusqu’ici. Les replay de plus en plus minutieux, les innombrables caméras qui scannent vicieusement terrain et spectateurs jusqu’à débusquer le moindre geste déplacé ou plaisant amplifient le spectacle pour notre grand bonheur. Les joueurs-tricheurs sont rapidement cloués au pilori grâce à ce magnifique instrument de vision, qu’est la vidéo.
Blatter qui ne veut pas lâcher son fauteuil doré tient aussi à nous gâcher le plaisir pour un spectacle propre en refusant d’inclure la vidéo dans les matchs de foot-ball.
Et la Suisse dans tout ça?
Aujourd’hui, mon côté chauvin prend le dessus sur mon objectivité. Une fois n’est pas coutume, j’ai adoré la une du Matin de ce jour: “Suisse-France un seul objectif: plumez le coq!” Oui le petit poucet suisse va taquiner le grand voisin français. Et je me mets à rêver l’espace d’un instant: un 2 à 0 pour la Nati. Et pourquoi pas? Impossible n’est pas Suisse! Je compte les heures. Il est 17h30, il reste 2h30 avant le coup d’envoi. J’ai enfilé mon maillot rouge, les bières sont déjà au frigo, les amuse-bouches également, la TV en mode veille, prête pour 21h00 et votre serviteur trépigne d’impatience. Il est quelle heure? 17h31, 17h32, 17h33...
Et demain est un autre jour!