CM 2014 Espagne –Chili Les Champions du monde face à leur destin , ce mercredi 18 juin

Publié le 18 juin 2014 par Observ

Après le naufrage subi face aux Pays-Bas (5-1), lors de la première journée, l’Espagne doit se révolter ce mercredi à Rio face au Chili pour éviter un nouvel échec et peut être une élimination prématurée du Mondial. Cela dit, c’est un sombre un sombre abîme qui guette les champions du monde à Maracana. Les détenteurs du trophée sont condamnés à gagner pour se relancer dans la course à la qualification, car tout autre résultat ne sera qu’une humiliation de plus pour la meilleure équipe du monde. Pour rappel, L’Espagne et le Chili s’étaient déjà affrontés lors du premier tour de la dernière Coupe du Monde, il y a 4 ans en Afrique du Sud et c’était l’Espagne qui l’avait emporté sur un score de deux buts à un. A la veille de ses retrouvailles capitales notamment pour les espagnols les deux entraîneurs se sont prononcés hier mardi. « Pour l’entraîneur du Chili une victoire contre l’Espagne mercredi serait « historique » mais se méfie de la Roja espagnole, qu’il voit encore comme une « candidate au titre « Le match est très important pour nous et pour l’Espagne. Chaque match est important pour la qualification. Ce sera très difficile pour nous, car l’Espagne reste une des meilleures équipes du monde. L’Espagne est une équipe mûre avec de l’expérience. Çà reste une équipe forte et il y aura probablement des changements dans l’équipe adverse. Si on gagne, on élimine le champion en titre, ce serait historique pour nous. Donc c’est important. Ce sera très dur. Eux, ils jouent une finale pour ne pas quitter le Mondial, nous on joue une finale pour se qualifier ». De son coté le sélectionneur espagnol, Vicente Del Bosque a estimé lui qu’il fallait « une rébellion » après la défaite (5-1) contre les Pays-Bas, et annoncé qu’il allait probablement faire des changements dans l’équipe qui affrontera le Chili. « On va probablement faire des changements, mais pas beaucoup (…) Il y a 12 joueurs qui n’ont pas joué, qui ont le niveau, qui ont du prestige, qui jouent dans des grands championnats, dans des grands clubs et peut être qu’on leur donnera la possibilité », de jouer contre le Chili, a affirmé le sélectionneur qui a insisté qu’il fallait « une rébellion ».