Son corps gélatineux se fixe aux rochers ou aux coquillages par une ventouse, qui peut fort bien se décrocher pour permettre à l’anémone de voyager. De ce corps sort une flopée de tentacules chargés de poison urticant, qui permettent à l’animal de tuer ses proies (plancton, crevettes, petits poissons). Celles-ci sont ensuite dirigées vers la bouche puis digérées directement, sans passage par la mastication : l’anémone n’a pas de dent. Elle n’a pas non plus d’yeux, d’oreilles, ni même de cerveau. C’est aussi par cet orifice central, appelé "bouche" pour simplifier, que l’anémone fait caca : l’animal est décidément peu glamour, malgré ses jolis tentacules qui se balancent dans l’onde pure.
Le mode de reproduction de l’anémone lui permet de maintenir une démographie soutenue : l’anémone est hermaphrodite, donc, en fonction des rencontres, elle adopte le sexe ad hoc pour féconder les œufs. Ceux-ci sont le plus souvent libérés dans la nature une fois fécondés, sauf dans quelques cas particuliers : l’anémone rouge "couve" ainsi ses œufs dans son estomac. Certaines espèces se reproduisent de manière encore plus simple, sans que le sexe intervienne, en l’occurrence par bourgeonnement.
La population d’anémones est aussi importante en raison de la longévité de la bête : certains spécimens atteignent 90 ans. En effet, excepté dans son jeune âge, l’anémone n’a pas à proprement parler de prédateurs.
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Photos attrapées sur l’île d’Oléron en juin 2014