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Une rencontre franco-argentine (fin) : ce n'est pas du foot! c'est Saint Emilion vs Sauternes

Par Daniel Sériot

La deuxième partie du repas se compose du plat principal, une canette cuite à basse température (100°) de 15h30 jusque l'heure de la présentation du plat.

La chair est fondante, et d'un goût puissant mais dans toute sa justesse car je n'ai absolument rien ajouté en herbes ou en épices.

Les fromages choisis sont ceux qui peuvent poursuivre la dégustation du Pavie-Macquin, qui ce soir là s'est bu remarquablement bien.

Il en a été un plaisir gustatif à des niveaux variés et variables en raison des plats bien différents, mais à haut niveau.

Le Sauternes a accompagné une timbale d'ananas sur un lit de meringue. Nous sommes dans l'alliance précise des mêmes saveurs, complexifiées dans le Sauternes grâce à sa palette plus riche et plus étendue, plus épurées dans la timbale.

Saint Emilion : Pavie Macquin 2001

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La bouteille a été épaulée 4 heures avant la dégustation

La robe est profonde avec un liseré de couleur sanguine, sans signe d’évolution, le bouquet est intense et séduisant avec des arômes de cerises mures très expressives, d’épices douces (cannelle et muscade) de truffes noires, de thé lapsang souchang, des notes de mûres sauvages, l’élevage est quasiment fondu. La bouche est très charnue, la puissance sous jacente du terroir de Pavie Macquin s’exprime dans un centre, plein, sphérique et ample, rehaussé de fruits mûrs intenses finement épicés. La finale est longue, bien tenue par des tannins bien tramés au grain très velouté, fraîche, pure soulignés par les saveurs intenses décelées à l’olfaction. Noté 17,5, note plaisir 17, 2 à 3 ans encore pour être totalement sur le plateau de maturité

Sauternes : Clos Haut Peyraguey 2007

le vin a été carafé deux heures avant la dégustation

La robe est finement dorée, l’olfaction pure et intense évoque l’abricot rôti, les agrumes confits, la fleur d’oranger, avec des notes de miel et de safran. L’attaque est onctueuse, les vin se développe avec une admirable concentration bien maîtrisée et sans outrecuidance dans un milieu de bouche dense, moelleux, charnu, ample agrémenté de fruits rôtis très avenants. La finale est longue, précise, élégante, éclatante, harmonieuse, savoureuse ( fruits variés, épices orientales, miel). Note potentielle 17,5/18 , note plaisir 17. A attendre bien sûr, mais déjà beaucoup de plaisir


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