Manger du poisson est bon pour la santé. Une formule vieille comme le monde, ou presque. La confirmation de la semaine nous vient de Chine et d’une étude, publiée dans le journal Neurology, qui démontre qu’un filet de saumon (ou du blanc de poulet dans une moindre mesure) quotidiennement, ne serait-ce qu’en petite quantité, peut réduire fortement le risque d’AVC.
Les proportions impliquées sont en effet particulièrement réduites vu l’efficacité des résultats puisque les scientifiques ont démontré qu’une simple portion d’une vingtaine de grammes pouvait réduire le risque de 20%. Et avec 20 grammes supplémentaires de protéines consommés par jour, c’est de 26% que le risque d’avoir une AVC diminue.
Pour le docteur Liu Xinfeng, de l’école de médecine de l’Université de Nanjing, l’explication pourrait tenir au fait que « les protéines permettent d’abaisser la pression artérielles. Ces protéines, ainsi que les acides gras Oméga-3 et d’autres éléments nutritifs contenus dans le poisson peuvent protéger contre les AVC. »
Le scientifique chinois estime également que son étude indique « que le risque d’AVC peut être réduit en remplaçant la viande rouge, considérée à risque, par d’autres sources de protéines. Les protéines animales semblent en revanche être plus protectrices que les protéines végétales. »
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs chinois se sont appuyés sur les résultats de sept différentes études sur l’alimentation portant sur un total de 254489 individus observés en moyenne sur une durée de 14 ans.
Ceux qui ont consommé davantage de protéines, ne serait-ce que dans une petite quantité (une vingtaine de grammes) mais quotidiennement, étaient 20% moins susceptibles de souffrir d’un accident cardio-vasculaire que ceux qui n’en consommaient pas ou très peu peu.
Même s’il faudra davantage de recherches pour donner du crédit à ce chiffre, le docteur Liu Xinfeng estime « que 1,4 millions de décès par AVC pourraient être évités chaque année dans le monde par une plus grande consommation de protéines. »