angoisse compagne fidèle
te voici revenue
d’ailleurs tu ne m’as jamais quitté
quelques jours de trêve
pour me redonner courage
le temps d’un espoir insensé
d’un oubli dérisoire
puis la chute verticale
l’égarement
le cœur qui s’appesantit
comme une horloge de plomb
te voici revenue
plus lancinante
plus despotique que jamais
angoisse scellée par le néant
chacal toujours affamé
abattu sur le cadavre de mes jours.